Club de dégustation Metz / Moselle
Modérateur : Modérateurs
Dis à ton patron que tu lui ramènera une bonne bouteille. Cela pourrait aider...amor57 a écrit :Effectivement nous avons fait le premier essai ensemble, mais, ainsi que tu l'as sans doute lu, nos impressions et appréciations étaient quelque peu différentes.
J'espère de tout coeur être des vôtres le 31, mais rien n'est encore sûr. Discussions en cours avec mon patron.
Alain
Blague dans le coin, par rapport à la réservation d'hôtel, il faudrait que tu ais ta réponse le plus tôt possible.
Soirée de reprise
Ce 30 septembre fut une soirée de reprise après nos écharpes, anoraks et grogs estivaux. D'ailleurs lorsque nous arrivons, sous une pluie de saison nous trouvons porte close. Après un aller-retour inutile au troquet de base de Richard, celui-ci arrive en bras de chemise accompagné de Georges dûment vêtu d'un pardessus. Richard nous fait l'honneur de nous recevoir dans sa cave, au milieu des bouteilles de vins, de Champagne et de spiritueux exposées pour la vente. Il a bien fait les choses : sur sa grande table trois plateaux de sandwiches de charcuterie et de saumon nous tendent les bras.
Xavier nous rejoint peu après; c'est sa première participation.
Au programme, pas de grandes choses, mais un éventail assez large des possibilités que nous offrent les whiskies des îles :
- PD12 comme starter
- Ledaig 10 ans, Cask #123, 43.0%, Signatory Vintage
- Arran 9 ans, First, 46.0%, OB
- Tobermory 10 ans, 46.0%, Murray MacDavid
- Scapa 12 ans, 45.0%, Gordon & MacPhail Single Cask
- Jura Superstition, 45.0%, OB
- Talisker 175th anniversary, 45.8%, OB
- Highland Park 18 ans, 43.0%, OB
Nous débutons alors que deux larrons manquent encore à l'appel. Ils nous rejoindront un peu plus tard. Nous commençons donc avec le PD12. Qu'es acò ? PD est l'abréviation du Poit Dhubh (prononcer potch ghoo) et le 12 vaut pour 12 ans. Les seuls mots que j'arrive à lire sur le flacon, écrit en gaélique, sont "scotch malt whisky", "uisge beatha" et Skye. Avec ça je suis bien avancé. Je vais donc faire quelques recherches. D'ailleurs c'est tout ce que mérite ce flacon : Rien en bouche, rien en finale et à peine plus au nez.
Suit le Ledaig avec une expérience inédite, en tout cas chez nous : L'absorption par le nez. Le résultat n'ayant pas été concluant, il n'y aura pas de deuxième essai. Frais et agréable, il se sentira aussi à l'aise avec des Lowlands qu'en apéritif, mais ne laissera pas un souvenir mpérissable.
Nous poursuivons avec l'Arran. Marin et épicé. C'est bien un îlien.
Le Tobermory. Rien à voir avec le Ledaig. Gourmand et un poil tourbé. Si, si ! C'est bien sur celui-ci que j'ai senti la tourbe. Fruité, agréable et léger. Bon ! Quand attaquons-nous les choses sérieuses ? Jusqu'à présent rien de vraiment exceptionnel, ni même bon. Tout juste moyen.
Le Jura et le chocolat font alors leur apparition. Georges nous dote de chocolats divers et variés : à l'orange, au café … La première bonne surprise : subtil, parfums fondus, bel assemblage de flaveurs.
On continue avec le Scapa. Etonnamment frais. Même si d'aucuns sont déçus, l'aération lui donne une dimension supplémentaire. Netteté et harmonie. C'est un whisky qui ne triche pas.
Le Talisker est aussi une belle chose. Différent de mes souvenirs, il a gagné en maturité ce qu'il a perdu en spontanéité et vivacité. Subtil et complexe, typé.
On termine avec le HP18. On en attendait tous beaucoup. Nous avons tous été déçus. Une belle bouteille certes, mais qui ne mérite pas tout le battage qu'on en a fait. A moins que nos nez et palais fatigués n'aient pas été en mesure de le jauger à sa juste valeur. Un mélange sucré-salé sur une base d'iode et de miel. Il me plaît bien mais sans que je tombe à genoux devant.
Mes préférés : D'abord le Talisker 175th anniversary, ensuite Jura superstition, HP 18 et Scapa sans que j'arrive à départager ces trois-ci.
Xavier nous rejoint peu après; c'est sa première participation.
Au programme, pas de grandes choses, mais un éventail assez large des possibilités que nous offrent les whiskies des îles :
- PD12 comme starter
- Ledaig 10 ans, Cask #123, 43.0%, Signatory Vintage
- Arran 9 ans, First, 46.0%, OB
- Tobermory 10 ans, 46.0%, Murray MacDavid
- Scapa 12 ans, 45.0%, Gordon & MacPhail Single Cask
- Jura Superstition, 45.0%, OB
- Talisker 175th anniversary, 45.8%, OB
- Highland Park 18 ans, 43.0%, OB
Nous débutons alors que deux larrons manquent encore à l'appel. Ils nous rejoindront un peu plus tard. Nous commençons donc avec le PD12. Qu'es acò ? PD est l'abréviation du Poit Dhubh (prononcer potch ghoo) et le 12 vaut pour 12 ans. Les seuls mots que j'arrive à lire sur le flacon, écrit en gaélique, sont "scotch malt whisky", "uisge beatha" et Skye. Avec ça je suis bien avancé. Je vais donc faire quelques recherches. D'ailleurs c'est tout ce que mérite ce flacon : Rien en bouche, rien en finale et à peine plus au nez.
Suit le Ledaig avec une expérience inédite, en tout cas chez nous : L'absorption par le nez. Le résultat n'ayant pas été concluant, il n'y aura pas de deuxième essai. Frais et agréable, il se sentira aussi à l'aise avec des Lowlands qu'en apéritif, mais ne laissera pas un souvenir mpérissable.
Nous poursuivons avec l'Arran. Marin et épicé. C'est bien un îlien.
Le Tobermory. Rien à voir avec le Ledaig. Gourmand et un poil tourbé. Si, si ! C'est bien sur celui-ci que j'ai senti la tourbe. Fruité, agréable et léger. Bon ! Quand attaquons-nous les choses sérieuses ? Jusqu'à présent rien de vraiment exceptionnel, ni même bon. Tout juste moyen.
Le Jura et le chocolat font alors leur apparition. Georges nous dote de chocolats divers et variés : à l'orange, au café … La première bonne surprise : subtil, parfums fondus, bel assemblage de flaveurs.
On continue avec le Scapa. Etonnamment frais. Même si d'aucuns sont déçus, l'aération lui donne une dimension supplémentaire. Netteté et harmonie. C'est un whisky qui ne triche pas.
Le Talisker est aussi une belle chose. Différent de mes souvenirs, il a gagné en maturité ce qu'il a perdu en spontanéité et vivacité. Subtil et complexe, typé.
On termine avec le HP18. On en attendait tous beaucoup. Nous avons tous été déçus. Une belle bouteille certes, mais qui ne mérite pas tout le battage qu'on en a fait. A moins que nos nez et palais fatigués n'aient pas été en mesure de le jauger à sa juste valeur. Un mélange sucré-salé sur une base d'iode et de miel. Il me plaît bien mais sans que je tombe à genoux devant.
Mes préférés : D'abord le Talisker 175th anniversary, ensuite Jura superstition, HP 18 et Scapa sans que j'arrive à départager ces trois-ci.
Re: Soirée de reprise
Salut à tous.
La déception de la soirée a été pour moi l'Arran First : je n'avais pas l'impression de déguster un membre de la famille que j'avais connu au whisky live. Peut-être aurait-il fallu le réduire avec un peu d'eau.
Cela dit, pour être sûr, je vais quand même acheter un 100 proof ou un 10 ans, car je les ai bien aimés au live.
Une relative déception : l'Highland Park 18 ans. Ayant possedé et apprécié ce flacon, j'en attendais monts et merveilles. C'est bien un HP, mais il était un peu agessif. Peut-être est-ce au fait que la bouteille a été ouverte hier soir seulement. 16.5/20.
Les bon moments de la soirée ont été :
- Jura Superstition : de la tourbe et du café au nez, des amandes en bouche, la finale est juste un poil courte. En plus, l'association avec le chocolat avec des pépites de café est superbe (merci Georges) 17/20
- Scapa : différent de mes souvenirs, plutôt agréable 16.5/20
- Talisker 175 : un bon air de famille avec ses frères, avec de l'iode, des épices, des agrumes. La finale est fumée, mais un peu courte. 17.5/20
Mon trio est donc :
1- Talisker 175
2- Jura Superstition
3- à égalité : les orcades
Merci encore à Richard qui nous a gentillement accueilli.
A+
Christophe
La déception de la soirée a été pour moi l'Arran First : je n'avais pas l'impression de déguster un membre de la famille que j'avais connu au whisky live. Peut-être aurait-il fallu le réduire avec un peu d'eau.
Cela dit, pour être sûr, je vais quand même acheter un 100 proof ou un 10 ans, car je les ai bien aimés au live.
Une relative déception : l'Highland Park 18 ans. Ayant possedé et apprécié ce flacon, j'en attendais monts et merveilles. C'est bien un HP, mais il était un peu agessif. Peut-être est-ce au fait que la bouteille a été ouverte hier soir seulement. 16.5/20.
Les bon moments de la soirée ont été :
- Jura Superstition : de la tourbe et du café au nez, des amandes en bouche, la finale est juste un poil courte. En plus, l'association avec le chocolat avec des pépites de café est superbe (merci Georges) 17/20
- Scapa : différent de mes souvenirs, plutôt agréable 16.5/20
- Talisker 175 : un bon air de famille avec ses frères, avec de l'iode, des épices, des agrumes. La finale est fumée, mais un peu courte. 17.5/20
Mon trio est donc :
1- Talisker 175
2- Jura Superstition
3- à égalité : les orcades
Merci encore à Richard qui nous a gentillement accueilli.
A+
Christophe
Dégustation du 18 octobre 2007
Ce soir, au programme : Les flacons Jean Boyer présentés par leur auteur : Jean Marie Kovacs.
Pour la première fois, la réunion se passait autour et après un dîner commun. Un traiteur s'était chargé de le préparer, avec boisson unique : de l'eau.
Nos panses remplies, la dégustation pouvait commencer. Nous découvrons les flacons au fur et à mesure que Jean Marie nous les présente.
On commence par un Linkwood 13 ans (1991-2004) élevé en fût de sherry de premier remplissage réduit à 43%. Fruité au nez et en bouche, acre, sucré et amer, sec et alcooleux en finale. J'aime bien car ça me change des douceurs insipides actuelles.
On continue avec un Blair Athol 14 ans (1991-2006), sherry cask, 43% que j'avais bien apprécié (piraté je devrais dire) lors de la journée Jean Boyer du 31 juillet, ou plutôt de la nuit du 31 juillet au 1er août, en compagnie de R… et A… - je tairai les noms, car certain sur le forum pourrait y perdre en respectabilité - J'en gardais le souvenir d'un whisky très rond, souple, à peine marqué par le sherry. Ici, il est totalement différent : frais, fruité, travaillé, d'une grande homogénéité.
Le flacon suivant est dégusté à l'aveugle. Très clair, incroyablement tourbé, je pense immédiatement à un Islay, comme la majorité de l'assistance, et on s'est bien moqué de Christophe qui avait émis l'avis que c'était un Speyside tourbé, bien que des parfums d'agrumes aient été dévoilés : En fait, il avait raison : c'est un Caperdonich 8 ans (1997-2005), fût de bourbon.
Un autre flacon découvert lors de la journée du 31 juillet : Un Caol Ila 11 ans (1995-2006) brut de fût, single cask. Il n'y a pas à dire : c'est tourbé, c'est long, c'est beau, c'est doux et je n'aime toujours pas.
Ensuite un flacon objet de litiges anciens : Un Laphroaig One shot 8 ans (1998-2006) 2nd batch. Presque identique au premier, mais plus fruité, toujours aussi fumé, sur la menthe, le pin, le camphre. Curieusement, je le préfère au Caol Ila précédent.
On termine avec encore un flacon découvert le 31 juillet : Un Talisker 13 ans (1992-2006) brut de fût. Fumé, salé, iodé, malté et sur les céréales. C'est le même que dans mon souvenir et il me convient toujours autant.
Mes préférés : Le Talisker, puis le Linkwood et le Blair Athol. Oui, je sais, je me singularise.
Pour conclure, une surprise pour Jean Marie, dégustation à l'aveugle : Marron foncé, presque noir, infiniment complexe sur les vieux parfums. On prendrait sa soirée pour le humer. En bouche équilibré, riche, plein et une finale longue au possible. C'est un Mortlach 37 ans (1968-2006) Gordon et mcPhail, 45%.
Encore un grand merci à Jean Marie qui nous a régalés, non seulement de ses flacons, mais aussi de son savoir, de ses anecdotes et surtout de sa présence.
Pour la première fois, la réunion se passait autour et après un dîner commun. Un traiteur s'était chargé de le préparer, avec boisson unique : de l'eau.
Nos panses remplies, la dégustation pouvait commencer. Nous découvrons les flacons au fur et à mesure que Jean Marie nous les présente.
On commence par un Linkwood 13 ans (1991-2004) élevé en fût de sherry de premier remplissage réduit à 43%. Fruité au nez et en bouche, acre, sucré et amer, sec et alcooleux en finale. J'aime bien car ça me change des douceurs insipides actuelles.
On continue avec un Blair Athol 14 ans (1991-2006), sherry cask, 43% que j'avais bien apprécié (piraté je devrais dire) lors de la journée Jean Boyer du 31 juillet, ou plutôt de la nuit du 31 juillet au 1er août, en compagnie de R… et A… - je tairai les noms, car certain sur le forum pourrait y perdre en respectabilité - J'en gardais le souvenir d'un whisky très rond, souple, à peine marqué par le sherry. Ici, il est totalement différent : frais, fruité, travaillé, d'une grande homogénéité.
Le flacon suivant est dégusté à l'aveugle. Très clair, incroyablement tourbé, je pense immédiatement à un Islay, comme la majorité de l'assistance, et on s'est bien moqué de Christophe qui avait émis l'avis que c'était un Speyside tourbé, bien que des parfums d'agrumes aient été dévoilés : En fait, il avait raison : c'est un Caperdonich 8 ans (1997-2005), fût de bourbon.
Un autre flacon découvert lors de la journée du 31 juillet : Un Caol Ila 11 ans (1995-2006) brut de fût, single cask. Il n'y a pas à dire : c'est tourbé, c'est long, c'est beau, c'est doux et je n'aime toujours pas.
Ensuite un flacon objet de litiges anciens : Un Laphroaig One shot 8 ans (1998-2006) 2nd batch. Presque identique au premier, mais plus fruité, toujours aussi fumé, sur la menthe, le pin, le camphre. Curieusement, je le préfère au Caol Ila précédent.
On termine avec encore un flacon découvert le 31 juillet : Un Talisker 13 ans (1992-2006) brut de fût. Fumé, salé, iodé, malté et sur les céréales. C'est le même que dans mon souvenir et il me convient toujours autant.
Mes préférés : Le Talisker, puis le Linkwood et le Blair Athol. Oui, je sais, je me singularise.
Pour conclure, une surprise pour Jean Marie, dégustation à l'aveugle : Marron foncé, presque noir, infiniment complexe sur les vieux parfums. On prendrait sa soirée pour le humer. En bouche équilibré, riche, plein et une finale longue au possible. C'est un Mortlach 37 ans (1968-2006) Gordon et mcPhail, 45%.
Encore un grand merci à Jean Marie qui nous a régalés, non seulement de ses flacons, mais aussi de son savoir, de ses anecdotes et surtout de sa présence.
Linkwood Sherry cask.
Au nez on a vraiment affaire à un sherry cask, en bouche il est "différent" avec une bonne dose d'apreté.
Sympa, mais je goûte moyennement ce genre de fût.
Blair Athol.
Le premier abord est suprenant car sucré. On y trouve aussi de la prune. La finale est un peu amère, un peu piquante (juste ce qu'il faut).
C'est un flacon très harmonieux et agréable.
J'ai d'ailleurs été enthousiaste à propos de ce flacon.
Le whisky mystère (Caperdonich)
La première impression : super, il y a plein de tourbe, puis un peu de fumée.
La grosse surprise vient ensuite : en bouche, à côté de la tourbe il y a des agrumes.
Ce mariage, surprenant à priori, est une réussite.
Caol Ila BDF
Je le dis sans embage : j'aime bien. Un compétiteur complet : de l'iode, de la fumée, de la tourbe.
Le Laphroaig et le Talisker sont sympas, mais je n'ai pas été inspiré concernant la prise de notes.
Mes trois préférés : Caperdonich, Caol Ila et Blair Athol.
Un grand merci à Jean-Marie pour ses flacons et un autre un Alain pour l'organisation matérielle et le 2ème flacon mystère.
A+
Christophe
Au nez on a vraiment affaire à un sherry cask, en bouche il est "différent" avec une bonne dose d'apreté.
Sympa, mais je goûte moyennement ce genre de fût.
Blair Athol.
Le premier abord est suprenant car sucré. On y trouve aussi de la prune. La finale est un peu amère, un peu piquante (juste ce qu'il faut).
C'est un flacon très harmonieux et agréable.
J'ai d'ailleurs été enthousiaste à propos de ce flacon.
Le whisky mystère (Caperdonich)
La première impression : super, il y a plein de tourbe, puis un peu de fumée.
La grosse surprise vient ensuite : en bouche, à côté de la tourbe il y a des agrumes.
Ce mariage, surprenant à priori, est une réussite.
Caol Ila BDF
Je le dis sans embage : j'aime bien. Un compétiteur complet : de l'iode, de la fumée, de la tourbe.
Le Laphroaig et le Talisker sont sympas, mais je n'ai pas été inspiré concernant la prise de notes.
Mes trois préférés : Caperdonich, Caol Ila et Blair Athol.
Un grand merci à Jean-Marie pour ses flacons et un autre un Alain pour l'organisation matérielle et le 2ème flacon mystère.
A+
Christophe
Dernière modification par chrismetz le 21 oct. 2006, 12:37, modifié 1 fois.
Notre dernière soirée dégustation a eu lieu ce samedi 18 novembre. En voici un premier compte-rendu, brut de décoffrage.
Ce soir, comité restreint puisque nous n'étions que 5 : Laurent, qui nous recevait, Christophe, Georges, Xavier et votre serviteur.
Xavier avait apporté son PC et a projeté durant la soirée les photos qu'il avait prises lors de son dernier voyage à Islay. Histoire de nous mettre dans l'ambiance.
On commence par la remise des flacons Jean Boyer commandés suite à notre dernière soirée. Beaucoup de Caperdonich (1997-2005), un Talisker bdf ...
Au programme, la suite de la soirée du 13 mai 2006 consacrée aux Islay. On persévère dans la tourbe et le fumé ! Plus précisément, nous allons déguster :
- Bruichladdich LINKS St Andrews Swilcan Bridge, OB, 46.0%
- Ardbeg 10 ans, Gordon & MacPhail Connoisseurs choice, 40.0%
- Caol Ila 10 ans, Ian McLeod Chieftain's Choice, Hogsheads # 745-747 non filtré à froid, 43.0%
- Caol Ila 18 ans, OB, 43.0%
- Smoking Islay, Blackadder, 55.0%
- Bunnahabhain 8 ans, Scotch malt whisky society, Oranges de Séville épicées, 58.4%
Georges étant au régime, un plateau de rôties au saumon lui avait été spécialement préparé ; son régime lui interdisant la farine, il ne mangera que le saumon, s'amusant à empiler les rondelles de pain de mie en un château instable. Le pauvre ! Comme en plus il n'avait pas le droit d'avaler la moindre goutte d'alcool, c'est bien le seul plaisir qui lui restait… mais nous y reviendrons.
Nous autres, avions droit à des rôties en bonne et due forme, ainsi que des biscuits apéritif, faits maison.
En starter, Laurent nous présente une coupelle garnie de brindilles séchées : Du thé fumé. Nous avons donc commencé par une boisson chaude, qui était remarquable, aussi bien de manière intrinsèque qu'en introduction.
Pour commencer, le Bruichladdich links : Une introduction agréable, tourbée, fumée, plus fumée que tourbée, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable. De même que l'Ardbeg 10 ans GMP : Celui-ci a quelque chose à dire : "je suis tourbé", il le dit sans faire de ronds de jambe et puis s'en va.
Le Caol Ila 10 ans Ian McLeod Chieftain's choice : On monte d'un cran. Cette bouteille confirme la bonne impression que j'ai de cette série. Et encore un palier au dessus avec le Caol Ila 18 ans OB. Celui-ci je ne m'en lasse pas : toujours aussi riche, complexe et, heureusement, pas trop tourbé.
Le Smoking Islay, une des premières (et, j'espère, pas des dernières) bouteilles achetées auprès d'Emmanuel. Agréable à tous les niveaux, mais manquant d'unité : on a l'impression d'avoir affaire à trois différents whiskies selon que l'on le hume, le goûte ou se le rappelle.
Pour terminer le Bunnahabhain SMWS : Riche, vif de ses 8 ans, fort de ses 58,4% et fier de ses origines, il ne laisse pas indifférent. A tel point que Georges, pourtant au régime sans alcool, s'en ressert une grosse larme (qu'a-t-il fait de la première ?).
La soirée se termine sur une synthèse de nos préférés :
Laurent : Bunnahabhain, Caol Ila 18 ans et Caol Ila 10 ans
Xavier et Christophe : Caol Ila 18 ans, Caol Ila 10 ans et Smoking Islay
Georges : Caol Ila 18 ans, Bunnahabhain et Caol Ila 10 ans
Alain : Caol Ila 18 ans, Bunnahabhain et Smoking Islay
Une question qui nous a taraudé durant la soirée : Quels sont les avantages respectifs des OB et des embouteilleurs indépendants ?
Nous nous séparons sur une question à propos de la prochaine soirée : Les whiskies étrangers. Je précise qu'il s'agit en fait des non écossais. Mais reste-t-on sur les single malts, ou s'autorise-t-on des whiskies de grain ou … ?
Ce soir, comité restreint puisque nous n'étions que 5 : Laurent, qui nous recevait, Christophe, Georges, Xavier et votre serviteur.
Xavier avait apporté son PC et a projeté durant la soirée les photos qu'il avait prises lors de son dernier voyage à Islay. Histoire de nous mettre dans l'ambiance.
On commence par la remise des flacons Jean Boyer commandés suite à notre dernière soirée. Beaucoup de Caperdonich (1997-2005), un Talisker bdf ...
Au programme, la suite de la soirée du 13 mai 2006 consacrée aux Islay. On persévère dans la tourbe et le fumé ! Plus précisément, nous allons déguster :
- Bruichladdich LINKS St Andrews Swilcan Bridge, OB, 46.0%
- Ardbeg 10 ans, Gordon & MacPhail Connoisseurs choice, 40.0%
- Caol Ila 10 ans, Ian McLeod Chieftain's Choice, Hogsheads # 745-747 non filtré à froid, 43.0%
- Caol Ila 18 ans, OB, 43.0%
- Smoking Islay, Blackadder, 55.0%
- Bunnahabhain 8 ans, Scotch malt whisky society, Oranges de Séville épicées, 58.4%
Georges étant au régime, un plateau de rôties au saumon lui avait été spécialement préparé ; son régime lui interdisant la farine, il ne mangera que le saumon, s'amusant à empiler les rondelles de pain de mie en un château instable. Le pauvre ! Comme en plus il n'avait pas le droit d'avaler la moindre goutte d'alcool, c'est bien le seul plaisir qui lui restait… mais nous y reviendrons.
Nous autres, avions droit à des rôties en bonne et due forme, ainsi que des biscuits apéritif, faits maison.
En starter, Laurent nous présente une coupelle garnie de brindilles séchées : Du thé fumé. Nous avons donc commencé par une boisson chaude, qui était remarquable, aussi bien de manière intrinsèque qu'en introduction.
Pour commencer, le Bruichladdich links : Une introduction agréable, tourbée, fumée, plus fumée que tourbée, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable. De même que l'Ardbeg 10 ans GMP : Celui-ci a quelque chose à dire : "je suis tourbé", il le dit sans faire de ronds de jambe et puis s'en va.
Le Caol Ila 10 ans Ian McLeod Chieftain's choice : On monte d'un cran. Cette bouteille confirme la bonne impression que j'ai de cette série. Et encore un palier au dessus avec le Caol Ila 18 ans OB. Celui-ci je ne m'en lasse pas : toujours aussi riche, complexe et, heureusement, pas trop tourbé.
Le Smoking Islay, une des premières (et, j'espère, pas des dernières) bouteilles achetées auprès d'Emmanuel. Agréable à tous les niveaux, mais manquant d'unité : on a l'impression d'avoir affaire à trois différents whiskies selon que l'on le hume, le goûte ou se le rappelle.
Pour terminer le Bunnahabhain SMWS : Riche, vif de ses 8 ans, fort de ses 58,4% et fier de ses origines, il ne laisse pas indifférent. A tel point que Georges, pourtant au régime sans alcool, s'en ressert une grosse larme (qu'a-t-il fait de la première ?).
La soirée se termine sur une synthèse de nos préférés :
Laurent : Bunnahabhain, Caol Ila 18 ans et Caol Ila 10 ans
Xavier et Christophe : Caol Ila 18 ans, Caol Ila 10 ans et Smoking Islay
Georges : Caol Ila 18 ans, Bunnahabhain et Caol Ila 10 ans
Alain : Caol Ila 18 ans, Bunnahabhain et Smoking Islay
Une question qui nous a taraudé durant la soirée : Quels sont les avantages respectifs des OB et des embouteilleurs indépendants ?
Nous nous séparons sur une question à propos de la prochaine soirée : Les whiskies étrangers. Je précise qu'il s'agit en fait des non écossais. Mais reste-t-on sur les single malts, ou s'autorise-t-on des whiskies de grain ou … ?
Il me semble que la question a été abordée ici de nombreuses fois et sous différents aspects ... et que la réponse n'est pas définitive. Si une digne assemblée de deux cents amateurs et professionnels éclairés (ce forum) n'a pas trouvé de réponse, je ne crois qu'un tout petit groupe d'amateurs provinciaux puisse le faire !
En ce qui me concerne, les expériences que j'ai pu avoir des indépendants montre que chacun appose sa "griffe" sur les flacons. On reconnaît un caractère GMP ou Blackadder. Quoique. Je suis trop novice et je préfère essayer de trouver un caractère à une distillerie plutôt qu'à un embouteilleur. MAIS : je reconnais aussi que les IB permettent de le faire, dans la mesure où on peut faire des comparaisons.
En ce qui me concerne, les expériences que j'ai pu avoir des indépendants montre que chacun appose sa "griffe" sur les flacons. On reconnaît un caractère GMP ou Blackadder. Quoique. Je suis trop novice et je préfère essayer de trouver un caractère à une distillerie plutôt qu'à un embouteilleur. MAIS : je reconnais aussi que les IB permettent de le faire, dans la mesure où on peut faire des comparaisons.