Whisky et distilleries: Forum

dede a écrit :C'est du blabla marketing tout ça. Ok, Octomore a le taux de phénols le plus élevé (peut-être ex-æquo avec les Supernova). Est-ce qu'il paraît plus tourbé, du point de vue organoleptique, que n'importe quel Islay de la côte Sud ? Non.

Je trouve que les Octomore (le 7.1 est définitivement dans cette ligne) sont excellents pour expliquer, preuve à l'appui, la dualité de la tourbe. La tourbe ne présente pas que la facette fumée (qui, comme vous l'avez dit est au moins aussi présente dans des Ardbeg, Laph, ...) mais également la facette tourbée. Celle-ci se manifeste par le côté sucré qui ressort bien chez les Octomore (des arômes maltés font également un côté sucré de même que d'autres arômes mais ici je fais abstraction). Et pour moi il y a également une tourbe mature (sucrée comme chez Octomore) et immature (direction amertume comme dans certains nas Ardbeg (p.ex. Corry).
(Vous excusez le vocabulaire personnel mature / immature mais il faut bien trouver des mots pour esayer d'expliquer un ressenti)

Pareil que tout le monde : je ne trouve pas les octomore si tourbés que ça.

Et cet argument marketing à la noix "le plus tourbé du monde" fait vraiment tache je trouve, pour un liquide bien chouette qui n'aurait idéalement pas besoin de ce genre de slogan (enfin pour le 6.3 parce qu'ils ont pas toujours sorti que des perles).
Mais ça reste quand même moins con qu'Ardbeg avec son "espace"...

Savoureur a écrit :

dede a écrit :C'est du blabla marketing tout ça. Ok, Octomore a le taux de phénols le plus élevé (peut-être ex-æquo avec les Supernova). Est-ce qu'il paraît plus tourbé, du point de vue organoleptique, que n'importe quel Islay de la côte Sud ? Non.

Je trouve que les Octomore (le 7.1 est définitivement dans cette ligne) sont excellents pour expliquer, preuve à l'appui, la dualité de la tourbe. La tourbe ne présente pas que la facette fumée (qui, comme vous l'avez dit est au moins aussi présente dans des Ardbeg, Laph, ...) mais également la facette tourbée. Celle-ci se manifeste par le côté sucré qui ressort bien chez les Octomore (des arômes maltés font également un côté sucré de même que d'autres arômes mais ici je fais abstraction). Et pour moi il y a également une tourbe mature (sucrée comme chez Octomore) et immature (direction amertume comme dans certains nas Ardbeg (p.ex. Corry).
(Vous excusez le vocabulaire personnel mature / immature mais il faut bien trouver des mots pour esayer d'expliquer un ressenti)

Vrai. Ceci-dit, la facette sucrée de la tourbe est également bien présente chez Laphroaig, au moins dans les OBs.

Cette sensation de douceur des Octomore ne viendrait-elle pas plutôt du titre alcoolique élevé et de la bonne intégration de cet alcool ?
J'ai le sentiment que bien souvent, au-delà de 60%, la morsure à laquelle on pourrait s'attendre fait plutôt place à une sensation sucrée et agréable...

steve_pinkcity a écrit :

elskling a écrit :

SLK a écrit :C'est dingue, j'ai du passer à côté de ce 7.1... heureusement que Donald sera là chez Dugas lundi prochain, je vais le re-goûter à outrance
A mon humble avis, il était très en dessous du 6.3

Curieux de le comparer - le 6.3 était quand même une très très belle bouteille, une vraie réussite - je regrette de ne pas en avoir pris plus qu'une bouteille lorsque Gérard avait proposé une grosse commande groupée à l'époque...

C'était également mon gros coup de coeur du salon d'Amaury.
Avec des effluves de ferme qui m'ont -quelque part- un peu rappelé Brora.
Vraiment très bon.

J'avais réussi à en trouver à 160 boules, mais n'en ai pas acheté.
Je regrette un peu aujourd'hui...

A+,
Stève

C'est vrai, maintenant que tu le dis Steve, le côté fermier du 6.3 aurait peut-être bien réveillé une réminiscence de Brora qui expliquerait que c'est de très loin mon préféré jusqu'ici

Savoureur a écrit :

dede a écrit :C'est du blabla marketing tout ça. Ok, Octomore a le taux de phénols le plus élevé (peut-être ex-æquo avec les Supernova). Est-ce qu'il paraît plus tourbé, du point de vue organoleptique, que n'importe quel Islay de la côte Sud ? Non.

Je trouve que les Octomore (le 7.1 est définitivement dans cette ligne) sont excellents pour expliquer, preuve à l'appui, la dualité de la tourbe. La tourbe ne présente pas que la facette fumée (qui, comme vous l'avez dit est au moins aussi présente dans des Ardbeg, Laph, ...) mais également la facette tourbée. Celle-ci se manifeste par le côté sucré qui ressort bien chez les Octomore (des arômes maltés font également un côté sucré de même que d'autres arômes mais ici je fais abstraction). Et pour moi il y a également une tourbe mature (sucrée comme chez Octomore) et immature (direction amertume comme dans certains nas Ardbeg (p.ex. Corry).
(Vous excusez le vocabulaire personnel mature / immature mais il faut bien trouver des mots pour esayer d'expliquer un ressenti)

Entièrement d'accord, la tourbe n'est pas uniquement représentée par le punch et la fumée. Ce qui est impressionnant avec l'Octomore, c'est qu'on n'est justement pas envahi par la fumée, qu'on est capable de discerner des arômes fruités et fermiers au premier plan, et pourtant, une dizaine de minutes après ingestion, on a carrément l'impression d'avoir manger de la cendre... impressionnant. Et pourtant je ne suis pas fan des whiskies trop tourbés et qui misent tout là-dessus.

Jean-Michel a écrit :Cette sensation de douceur des Octomore ne viendrait-elle pas plutôt du titre alcoolique élevé et de la bonne intégration de cet alcool ?
J'ai le sentiment que bien souvent, au-delà de 60%, la morsure à laquelle on pourrait s'attendre fait plutôt place à une sensation sucrée et agréable...

Il me semble que l'Octomore est distillé 3 fois (greg aurait arraché cette confidence à quelqu'un de la distillerie si ma mémoire est bonne), ça expliquerait assez facilement la douceur, et aussi le fait qu'après une 3e distillation, il ne reste plus beaucoup de ppm, le ratio étant donné sur l'orge avant distillation.

dede a écrit :Ah, mais ça, c'est mythique... et juste incommensurablement bon !!!

Les 66 surtout. Les 65 un peu moins.

Pas goûté de 65. Je n'ai plus de samples d'ailleurs.

Je viens de mater sur WB, ça a l'air un chouïa en-dessous, mais ça reste très bien noté dans l'ensemble (quasi toutes les notes au-dessus de 92 par des dégustateurs sérieux).

Ce que j'avais compris lors de la masterclass avec Murray Campbell est que Le rendement du barley sur Islay est plus faible qu'ailleurs. Après il faut bien que Rémy rentabilise les 59 millions qu'ils ont payés.

dede a écrit :Pas goûté de 65. Je n'ai plus de samples d'ailleurs.

Je viens de mater sur WB, ça a l'air un chouïa en-dessous, mais ça reste très bien noté dans l'ensemble (quasi toutes les notes au-dessus de 92 par des dégustateurs sérieux).

C'est exactement ça. Hiérarchiser des tueries, c'est un peu le top du snobisme.
Et puis, il y a eu plusieurs 66 et 65. J'ai goûté un 66 mais j'en ai vu au moins deux différents. J'ai gouté un 65 en en voyant 5 différents.

Dans les deux cas, on perçoit très bien le travail sur l'orge. Comme dans les récents Bruichladdich ou Port Charlotte, toutes proportions gardées bien entendu.

Barney Gamble a écrit :Ce que j'avais compris lors de la masterclass avec Murray Campbell est que Le rendement du barley sur Islay est plus faible qu'ailleurs. Après il faut bien que Rémy rentabilise les 59 millions qu'ils ont payés.

Peut-être que c'est une bonne chose pour la richesse organoleptique potentielle de l'orge ?
Après tout, c'est ce qui se passe dans le vin.

Je confirme aussi que les local barley 66 que j'ai gouté étaient meilleur que le 65 que j'ai gouté.
Mais mon expérience reste trop limitée sur le sujet que pour en tirer des conclusions hâtives.

Je poste ça parce que le prix me paraissait fou, après vous m'apprendrez peut être que c'est le prix "normal" ;) :

http://www.ebay.de/itm/1924-Royal-Brack ... 3d04e82046

Shalill a écrit :Je poste ça parce que le prix me paraissait fou, après vous m'apprendrez peut être que c'est le prix "normal" ;) :

http://www.ebay.de/itm/1924-Royal-Brack ... 3d04e82046

"Normal", je ne sais pas, mais c'est pas vraiment étonnant pour une telle bouteille.

Je me demande si ce n'est pas ce whisky que j'ai dégusté chez pat gva fin d'année dernière...

Jean-Michel a écrit :Tiens ? Ca serait intéressant de savoir combien on produit de bouteille de whisky avec une tonne d'orge...

J'avais fait des recherches sur le sujet l'an passé et j'avais trouvé que 1,3 kg de céréales (soit environ 1kg malt) donnent environ 1l d'alcool après la deuxième distillation (140 à 200 gr de malt donnent 1l de wash).