J'ai pas vraiment l'habitude d'alimenter cette rubrique, sauf si j'ai acheté quelque chose de très bon ou quelque chose de très mauvais.
Je ne sais pas ce qui m'a pris d'ouvrir la dernière bouteille que j'ai achetée dès le lendemain (alors que des dizaines d'autres attendent) mais faut dire que j'étais intrigué et curieux.
Un petit Bunnahabhain pas cher (45 euros pour un litre), une bouteille élégante comme ils savent les faire chez Bunnahabhain qi de surcroit trouve facilement une place dans mon étagère. Loin des folies sculpturales de Glenmorangie dont la forme ne cesse de s'élancer vers des sommets qui leur interdisent de trouver place dans mes étagères. Et je ne parle pas ici uniquement du côté bling-bling (ca doit être le bruit que fait une bouteille de Glenmorangie en tombant de l'etagère...), mais de la hauteur physique du flacon. A croire que les concepteurs n'ont jamais essayé de caser une bouteille dans leur bar...
Non, rien de tout cela. Un beau Bunnahabhain de bon ton. Une belle boite dans un ton gris-bleu de bonne tenue. Efficace et discret. Que demander de plus..?
Le nom m'avait déjà intrigué. Le Darach Úr a fait son entrée dans ma modeste whiskytheque.
Darach Ur (non, le nom n'est pas Arrach Dur...!) veut dire New Oak. Aïe! Nous y voilà.
Il s'agit d'une finition en bois neuf. Un mélange de divers Bunnahabhain (il semble que le plus vieux ait 20 ans) finis en bois américain neuf. Le tout à 46,3%. Je me suis fait le remarque en l'achetant: ont-ils hésité entre 46 et 43 et donc coupé la poire en deux en faisant 46,3? C'est mieuz que l'inverse... 43,6 c'est tout de suite moins sexy.
Ce qui n'est pas sexy du tout, c'est le résultat...!
C'est la première fois depuis belle lurette que je bois un whisky aussi mauvais. C'est vrai que je viens d'ouvrir la bouteille. Donc je lui laisserai certainement une nouvelle chance, mais en attendant je pense que je vais fuir comme la peste toute finition en bois neuf.
Pour les petits curieux,
les notes sont publiées ici