Hier soir, après une pause d'environ un mois, reprise des dégustations en revenant sur quelques uns de mes derniers achats:
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Armagnac Marnier Lapostolle 1973 40%: J'avais découvert cette bizarrerie au salon de l'agriculture il y a plusieurs années maintenant. Entre son histoire particulière et la dégustation, j'en avais pris une bouteille. Aussi, le mois dernier, quand j'en ai vu une autre bouteille à vendre pour pas cher sur ebay, j'ai pas laissé passer l'occasion. Dans mes souvenirs, sans être exubérant, cette eau de vie avait une belle expressivité. Là, à l'ouverture, au nez, c'est beaucoup plus fin, délicat et subtil que dans mes souvenirs, mais c'est chouette. En bouche, ça cause déjà plus. Du coup, je l'ai laissé dans un coin s'ouvrir tranquillement pendant le reste du set. Le profil n'avait pas changé, mais c'était plus franc au nez. Après, entre l'âge et la dilution, c'est normal que ce ne soit pas tonitruant.
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Benriach 20yo 43%: Hé ben, on peut dire que ce mois d'ouverture après avoir entamé la bouteille lui aura fait un sacré effet. Une belle compotée de fruits exotiques confis au nez, et quelque chose qui va presque tirée sur de la tourbe et du fermier, presque. En tout cas, un belle densité. En bouche, c'est pareil, bien gourmand, on doit pas être loin du summum du daily dram. je n'ose pas imaginer ce que ça aurait donné sans dilution.
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Tormore SV 19yo 43%, 27/04/1995-16/04/2015, Hogsheads #3888+3896, Bottle 98: Lui n'a pas trop bougé depuis la dernière fois. Tout juste a-t-il approfondi son profil. On est toujours sur les mêmes jolies notes perçues lors de sa découverte dans une soirée Pure Spirit. Tormore, décidément, ça peut vraiment être bon.
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Tamdhu SV UCF 9yo 46%, 27/01/2005- 23/04/2014, 1st fill sherry butt #345, 881 Bottles:, pour LMDW: Même constat que pour le Tormore. la aussi on reste sur le même profil qu'à l'ouverture de la bouteille, mais ne plus riche. C'est aussi une trouvaille d'une soirée Pure Spirit
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Morrison's Islay Legend 8yo 43%, Blended with Islay Malt, Auxil Fatima, 75cl: Plusieurs indices me font penser qu'il y a du Bowmore la-dedans, et je n'ai rien perçu qui vienne contredire ça à la dégustation, même si la tourbe est très légère. Ce n'est peut-être pas d'une complexité folle, mais c'est vraiment bien fait, très homogène, équilibré, avec un beau fondu. Ca glisse vraiment comme du velours et ce n'est absolument pas sur-dilué. Ceci dit, le profil n'a que peu évolué depuis l'ouverture de la bouteille.
- La composition de ce whisky m'a donné envie de le comparer à une bouteille "du même genre" que j'ai depuis quelques années, Douglas Laing's Double Barrel Highland Park & Bowmore 10yo 46%: Ca fait quelques années que j'ai ouvert cette bouteille, et elle n'a pas beaucoup bougé par rapport au souvenir que j'en avais. Ça pourrait paraître plus puissant que le Morrison's au premier abord, mais c'est surtout que c'est bien moins harmonieux, moins équilibré, moins fin. En plus, la tourbe n'y est pas spécialement plus présente. Après, c'est pas du tout imbuvable, loin s'en faut, mais on a du mal a retrouver les deux malts le composant.
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Bowmore The Whiskyman "Children Of The Dramned" 11yo 47.6%, 2003-2014, 183 bottles: C'est pas mal, mais c'est sur cette tourbe grasse un peu lourdingue et entêtante, limite écœurante si on en abuse. Ça reste très buvable quand même. Et puis pour une fois, l'étiquette à fait partie de la motivation pour l'acheter.
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Glen Scotia The Whiskyman "Run To The Stills" 22yo 51.3%, 1992-2014, 162 bottles: Ah ben là, j'ai un trou de mémoire. Quand je dis que le Bowmore prend un peu la tête

. C'est dommage parce qu'il est pas dégueu ce Glen Scotia, avec de la personnalité.

Ceic dit, je commençais à fatiguer à ce moment là.