J'ai goûté à nouveau le Littlemill 30 CC et, outre le nez exceptionnel, ça se boit vraiment très facilement, le genre de verre déjà vide alors qu'on vient de le servir.
Donnez-moi le même profil en CS et je peux boire uniquement ça jusqu'à la fin de mes jours.
Après un superbe Penicilin à l'Octomore 6.1 récemment dans un bar à Paris, j'ai remis le couvert cette semaine à Montpellier au Papa Doble avec un sample de Laphroaig CS007. Au programme, 3 cocktails différents : un Sour (sympathique), un Louisiana et un Old Fashioned. Je n'ai plus les ingrédients en tête mais les deux derniers étaient excellents.
Je suis assez friand de cocktails tourbés et ceux-là tiennent le haut du panier.
La prochaine fois, j'amène un sample de Port Ellen.
plateau de fruits de mer XXL
bouteille de laurent perrier extra dry (sans liqueur)
aberlour 18yo en dessert, bon, 19e le verre, mais j'ai négocié un baby très copieux
hé oui, du vol qualifié... mais l'occase etait trop belle après en avoir discuté dans l'autre topic
sinon j'avais un lagav 16 à 18e
donc dans la lignée du 10 et 16yo, la bouche est par contre beaucoup plus gourmande que ses petit frères. Celui qui déçois le plus du coup c'est le 16
le nez par contre est vraiment absent bien que le verre bien carré n'aide pas.
Le batch devait être récent.
je dirai que ca vaut son prix, mais pas a la hauteur de yama
Passage rapide à la SMWS histoire de pouvoir dire que je suis sorti tous les soirs cette semaine...
36.88 : ils ont pas menti, c'est vraiment très fruité. Pêche, abricot d'abord. Avec l'aération, sent plus le bois et donc un peu le bourbon, puis avec de l'eau on vire carrément sur l'orange amère voire le Cointreau. En bouche, c'est léger et charmeur. Fruité, un chtouia d'épices. La finale n'est pas interminable, mais c'est pas ce que j'attends d'un tel whisky. C'est l'apéro il fait chaud(ish), c'est parfait.
7.115 : oups, je sais plus trop. Au nez c'était surtout épicé, avec un peu de cuir. Cookies à la noisette (oui, oui). En bouche, c'est sec et droit, toujours épicé, limite piquant (pour donner une idée ils le servent aussi en long drink avec de la ginger beer je crois), et effectivement une finale mentholée et herbacée. D'ailleurs c'est hallucinant comme le verre vide sent la menthe sauvage.
121.81 : ça sent la glace au yaourth, les pralines chaudes, et en même temps c'est frais, voire un poil citronné. Hyper gourmand. Je crois que je suis dans la m**** ma copine vient de me demander de lui en acheter une bouteille. En bouche c'est du bonbon à la fraise, plein de saveurs pâtissières, et, j'ose le dire, malté. Pour la finale, les fraises se sont mutées en cerises (on vit vraiment dans un monde bizarre, merci Monsanto), avec une belle fraîcheur. Pas le whisky le plus complexe ni le plus torturé du monde, mais je suis assez bluffé.
66.71 : un peu de fumée et de tourbe, du goudron, du plastique (surtout après adjonction d'eau), santal, pansements. Ca goûte l'antiseptique, la viande cuite au barbeque... pas mal de corps, un peu sucré, mais je finis toujours par trouver les whiskies sucrés après quelques verres. J'aimais vraiment bien le nez, un peu moins convaincu ensuite, dommage.
29.166 : évidemment c'est tourbé, végétal. Ca sent la mousse, les sous bois quelques heures après la pluis une fin d'après-midi d'automne, quand il fait 12-13°C au soleil. Ou alors j'en suis à mon 5e whisky et je me suis couché trop tard tous les jours cette semaine. En bouche, et bien de la fumée, des cendres, un rien de vanille, et surtout un petite quelque chose de marin, du genre une goutte d'embruns qui se serait perdu dans le verre. Et c'est pas mal.
Petite soirée hier soir avec Rousp et Ricko :
- Neisson 2005 C#11170 43% : bon rhum agricole, assez fruité, pas trop sec, facile à boire, assez long.
- Bruich Laddie Ten 46% : bonne version, fruitée, vanillée, texture épaisse, très sympa, dommage qu'il ne soit plus produit.
- HP Dark Origins 46,8% : nez pas terrible, très caramel mou, mieux en bouche, punchy et épicé, assez long.
- Old Pulteney Isabella Fortuna : nez très discret, mais belle ampleur en bouche, finale saline.
- Ireland 14ans Daily Dram 2000-2015 51,5% : très bonne surprise, floral, vanillé, un côté sureau, salade de fruits frais qui dure assez longtemps en bouche, assez complexe et facile à boire à la fois.
- Caledonian Moon Import 1963-1988 : toujours aussi sympa.
- Brora 1982 Rare Malts : vraiment le fin fond du sample malheureusement, il a encore mis tout le monde d'accord.
- Aberlour A Bunadh batch 24 : s'en sort pas si mal derrière le Brora, après 4ans d'ouverture il a quasiment rien perdu.
- Ardbeg Perpetuum : nez très sympa, belle tourbe citronnée, réglissée, la bouche est un peu légère, mais facile à boire. Pas le meilleur des Ardbegs, mais c'est quand même loin d'être mauvais.
- Laga Distillery only : excellent Laga, avec un peu de sherry, ultra gourmand en bouche. Il a mis KO les autres tourbés du jour.
- PC6 : assez décevant, un peu alcooleux, pas grand chose niveau aromatique, seul le verre vide a un beau nez.
- Caol Ila 18ans W&M butt 10027 : nez discret, je l'avais mieux goûté la première fois, la bouche est quand même sympa, mais loin du Laga.
C'est là que je me rends compte qu'on en a bu quand même pas mal ! Heureusement on a pris qu'1cl de chaque pour tenir jusqu'au bout. Bonne petite soirée.
Hier soir c'était la fin de ma bouteille d'Arran 14yo... C'est triste à dire mais il était vraiment temps que ça se termine. Ouverte en mars (plutôt récemment quoi), l'aération n'a vraiment pas réussi à ce whisky, qui était une très belle découverte à l'ouverture mais s'est progressivement détérioré au cours du temps. Ce dernier verre ressemblait presque plus à de la flotte alcoolisée qu'autre chose. J'avais lu que certains whiskies n'aimaient pas trop trop l'aération, mais une détérioration si rapide alors que dans le même temps mes autres bouteilles n'ont que très peu voire pas bougé...
C'est exactement ce que j'ai ressenti avec la mienne, finie il y a quelques semaines ! Quand Tomy est passé à la maison pour le déguster, je lui ai dis qu'il avait énormément perdu. A l'ouverture de la bouteille, une vraie réussite, un genre de Talisker iodé où les fruits auraient remplacé la fumée et le poivre. Et avec le temps il a énormément perdu en tout, au point de devenir incroyablement fade sur la fin...
Le plus curieux c'est que j'ai ouvert une bouteille de Springbank 10 quasi en même temps, et qu'à l'ouverture je le trouvais loin derrière l'Arran. Avec le temps et l'aération il s'est amélioré, lui...