Hier soir, en guise d'apéro:
Pour commencer, ouverture de mes 3 dernières rentrées:
- Fettercairn Càrn Mòr 14yo 46%, 2000-2015, 2 bourbon barrels, 510 bottles.
- Arran Private Cask 15yo 56.9%, 24/02/00-02/04/15, sherry hogshead #2000/135, for whiskybase "My Precious", bottle 215/220.
- Ledaig SV CS 10yo 61.6%, 24/11/04-10/06/15, 1st fill sherry butt #900172, bottle 388/576.
Puis retour sur quelques bouteilles récemment ouvertes:
- Ledaig SV CS 10yo 61.2%, 24/11/04-03/03/15, 1st fill sherry butt #900166, bottle 301/562.
- Laphroaig Cairdeas 200th Annivesary Edition for the F.O.L. 51.5%, 2015.
- Armagnac Marnier Lapostolle 1973 40%, bottled c2012.
Puis pour finir, ouverture de deux samples avec vraiment peu de potentiel, de deux distilleries méconnues, n'ayant jamais produit grand chose de potable, et d'un millésime franchement réputé pour n'avoir produit que de mauvaises choses:
- Benriach 30yo 52%, 1976-2007, Hogshead #8080, for The Nectar.
- Karuizawa 34yo 63.6%, 1976-2010, sherry cask #7818, whisky Live Taïpei.
Les deux premiers sont assez fidèles à ce que j'en avait perçu en les découvrant lors de la soirée Pure Spirit de Juillet. Peut-être un 1/2 ton en dessous, mais les circonstances de dégustation en sont pas les mêmes, les bouteilles venaient d 'être ouvertes et elles passaient en starter.
J'étais assez curieux de ce FtF entre les deux jumeaux Ledaig, et je dois bien avouer que si je les aime vraiment beaucoup tous les deux, et contrairement aux avis que j'ai lu ici, ma préférence va au #900166. Je le trouve plus dense, plus complexe, plus équilibré, et surtout une joli note fruitée beaucoup moins perceptible dans le #900172. Après, il est vrai aussi que mon #900166 est ouvert depuis quelques semaines, et ça compte pour les sherry casks. Après, faut relativiser, en note, l'écart se joue en 0.5 et 1 points.
J'avais trouvé au Laphroaig une belle densité lors de mes précédentes dégustations, une sorte de super DE. Mais là, est-ce du au fait de passer après ces deux tonitruants Ledaig, ou au phénomène d'ouverture, mais il m'est apparu hier soir beaucoup plus fin et subtil, plus fruité aussi.
Le positionnement de l'Armagnac peut sembler curieux, mais je suis de plus en plus partisan de véritables ruptures dans le déroulement d'un set. Et comme de fait, loin d'être écrasé par les 3 peaty monsters précédent, il s'est révélé plus expressif que lors de l'ouverture de la bouteille il y a quelques semaines (et plus proches de mes lointains souvenirs) et a apporté dans ce set une belle fraîcheur fruitée, légèrement florale, et très bienvenue avant la suite.
Comme je le craignais, les deux samples se sont révélés limite imbuvables, mais fallait s'y attendre vu la faiblesse de leurs pédigrées.
