Publié : 10 déc. 2006, 14:08
Notre dernière soirée/dégustation qui a eu lieu hier soir :
Nous avions décidé de nous réunir autour de flacons non-écossais. Nous accueillions Stéphane, venu de loin pour nous faire l'honneur de sa présence. Et Georges avait prévu les victuailles nécessaires, avec notamment du saucisson fumé de notre regrettée Bérengère, partie en retraite.
La soirée débute avec les remises de flacons de Port Ellen emb. Bladnoch, de Caperdonich Jean Boyer et autres mignonnettes. Pour ma part je récupère une quinzaine de samples, tous plus enviables les uns que les autres : du fameux GG56 au Bunna 68 DT en passant par un Benrinnes F&F : Rien que des belles choses !
Au programme :
Guillon Single malt, 40.0%, OB
Eddu Silver, 40.0%, OB
Tyrconnell 40.0%, OB
Bushmills 16 ans, 40.0%, OB
Yamazaki 18 ans, 43.0%, OB
Yoichi 10 ans, 45.0%, OB
Pappy van Winkle's 15 ans, Family reserve, small batch, 53.5%, OB
Nous attendions aussi David, avec une bouteille d'Amrut. Ils ne sont jamais arrivés : Egarés dans les brumes nordiques de la vallée de la Fensch, ils ont préféré se reposer des excès d'une fête de fin d'année plutôt fatigante.
Bref, on commence avec un Guillon. Quelle surprise ! Depuis le temps que j'en entends parler, enfin une dégustation. Je m'attendais au pire et je fus déçu. Malgré un nez présent, je n'irai pas jusqu'à dire prometteur, le reste est assez fade, neutre, insipide … Pas mauvais, mais il n'y avait rien. On peut pas dire que ce soit désagréable, mais, en exagérant à peine, un verre d'eau coupé d'eau avec un glaçon aurait eu à peu près le même goût.
On continue avec l'Eddu. Là aussi, on fait dans le grandiose ou la curiosité : Manifestement une galette de sarrasin égarée dans un fût d'alcool, dans lequel on a mis un citron et une pomme à macérer. Et dire que ça porte le nom de whisky ! Il est des choses qui devraient être interdites par les droits de l'homme, au même titre que les mines anti-personnel. Je mets l'Eddu silver sur cette liste de produits. Il faut cependant reconnaître une qualité à ce machin : L'avoir goûté donne une idée de ce que le très mauvais peut être.
Bon ! On quitte la France avec ses deux surprises, pour passer à l'Irlande : Le Tyrconnell : Que c'est bon, quel délassement, après les deux boissons qui ont précédé. Un régal, une douceur, et pourtant ce n'est pas beau : juste simple, doux, bon, agréable à boire, sans se poser de questions, pour se détendre.
On atteint une dimension supérieure avec le Bushmills 16 ans : A la fois complexe et rond, à la fois marqué par le sherry (c'est un triple wood) et par des parfums/goûts vineux, à la fois riche et subtil, on y trouve beaucoup de choses : il mérite de l'attention pour en tirer la quintessence. Belle découverte !
Première interruption pour permettre à certains de s'oxygéner les poumons avec une cigarette. Et dire que le temps où tout le monde profitait de la fumée n'est pas si éloigné que ça ! Le dieu du <i>right thinking</i> a encore frappé. Vivent les agnostiques ! Et je suis non-fumeur.
Après l'Irlande, le Japon : Un Yamazaki 18 ans : Légèrement fumé, riche et complexe, il porte bien haut les couleurs de ses 18 ans et de son origine. C'est superbe, complexe à y revenir plusieurs fois. Il n'y a pas à dire, les Japonais savent faire du whisky.
Le Yoichi 10 ans, en flacon de 18 cl, confirme cette impression de qualité des produits du pays du soleil levant : Riche, agréable, à apprécier à tête reposée, c'est une magnifique découverte qui ne se livre pas toute seule.
Pour terminer, un Pappy van Winkle's 15 ans, bourbon du Kentucky en CS. Surprenant. Très riche, sans agressivité autre que celle de l'alcool, ce dernier un tout petit peu trop présent à mon goût, c'est un très bel ensemble sur une gamme d'arômes et de parfums différente de la palette habituelle des scotch malts. Me plaît beaucoup, car il a du caractère et sait se faire accepter avec douceur et persuasion, avec un petit je-ne-sais-quoi de "revenez-y vite".
Pour clôturer la soirée (et sans doute se faire pardonner le Guillon !), Norbert nous propose de repartir sur une valeur sûre : Le Caperdonich 8 ans Jean Boyer. Les conditions sont différentes et il nous apparaît moins tourbé que dans nos souvenirs… Je l'apprécie d'autant plus.
La soirée s'achève ainsi.
Mes préférés sont le van Winkle's, le Yamazaki et le Yoichi, sans que je puisse mettre un ordre, puis le Bushmills
Nous avions décidé de nous réunir autour de flacons non-écossais. Nous accueillions Stéphane, venu de loin pour nous faire l'honneur de sa présence. Et Georges avait prévu les victuailles nécessaires, avec notamment du saucisson fumé de notre regrettée Bérengère, partie en retraite.
La soirée débute avec les remises de flacons de Port Ellen emb. Bladnoch, de Caperdonich Jean Boyer et autres mignonnettes. Pour ma part je récupère une quinzaine de samples, tous plus enviables les uns que les autres : du fameux GG56 au Bunna 68 DT en passant par un Benrinnes F&F : Rien que des belles choses !
Au programme :
Guillon Single malt, 40.0%, OB
Eddu Silver, 40.0%, OB
Tyrconnell 40.0%, OB
Bushmills 16 ans, 40.0%, OB
Yamazaki 18 ans, 43.0%, OB
Yoichi 10 ans, 45.0%, OB
Pappy van Winkle's 15 ans, Family reserve, small batch, 53.5%, OB
Nous attendions aussi David, avec une bouteille d'Amrut. Ils ne sont jamais arrivés : Egarés dans les brumes nordiques de la vallée de la Fensch, ils ont préféré se reposer des excès d'une fête de fin d'année plutôt fatigante.
Bref, on commence avec un Guillon. Quelle surprise ! Depuis le temps que j'en entends parler, enfin une dégustation. Je m'attendais au pire et je fus déçu. Malgré un nez présent, je n'irai pas jusqu'à dire prometteur, le reste est assez fade, neutre, insipide … Pas mauvais, mais il n'y avait rien. On peut pas dire que ce soit désagréable, mais, en exagérant à peine, un verre d'eau coupé d'eau avec un glaçon aurait eu à peu près le même goût.
On continue avec l'Eddu. Là aussi, on fait dans le grandiose ou la curiosité : Manifestement une galette de sarrasin égarée dans un fût d'alcool, dans lequel on a mis un citron et une pomme à macérer. Et dire que ça porte le nom de whisky ! Il est des choses qui devraient être interdites par les droits de l'homme, au même titre que les mines anti-personnel. Je mets l'Eddu silver sur cette liste de produits. Il faut cependant reconnaître une qualité à ce machin : L'avoir goûté donne une idée de ce que le très mauvais peut être.
Bon ! On quitte la France avec ses deux surprises, pour passer à l'Irlande : Le Tyrconnell : Que c'est bon, quel délassement, après les deux boissons qui ont précédé. Un régal, une douceur, et pourtant ce n'est pas beau : juste simple, doux, bon, agréable à boire, sans se poser de questions, pour se détendre.
On atteint une dimension supérieure avec le Bushmills 16 ans : A la fois complexe et rond, à la fois marqué par le sherry (c'est un triple wood) et par des parfums/goûts vineux, à la fois riche et subtil, on y trouve beaucoup de choses : il mérite de l'attention pour en tirer la quintessence. Belle découverte !
Première interruption pour permettre à certains de s'oxygéner les poumons avec une cigarette. Et dire que le temps où tout le monde profitait de la fumée n'est pas si éloigné que ça ! Le dieu du <i>right thinking</i> a encore frappé. Vivent les agnostiques ! Et je suis non-fumeur.
Après l'Irlande, le Japon : Un Yamazaki 18 ans : Légèrement fumé, riche et complexe, il porte bien haut les couleurs de ses 18 ans et de son origine. C'est superbe, complexe à y revenir plusieurs fois. Il n'y a pas à dire, les Japonais savent faire du whisky.
Le Yoichi 10 ans, en flacon de 18 cl, confirme cette impression de qualité des produits du pays du soleil levant : Riche, agréable, à apprécier à tête reposée, c'est une magnifique découverte qui ne se livre pas toute seule.
Pour terminer, un Pappy van Winkle's 15 ans, bourbon du Kentucky en CS. Surprenant. Très riche, sans agressivité autre que celle de l'alcool, ce dernier un tout petit peu trop présent à mon goût, c'est un très bel ensemble sur une gamme d'arômes et de parfums différente de la palette habituelle des scotch malts. Me plaît beaucoup, car il a du caractère et sait se faire accepter avec douceur et persuasion, avec un petit je-ne-sais-quoi de "revenez-y vite".
Pour clôturer la soirée (et sans doute se faire pardonner le Guillon !), Norbert nous propose de repartir sur une valeur sûre : Le Caperdonich 8 ans Jean Boyer. Les conditions sont différentes et il nous apparaît moins tourbé que dans nos souvenirs… Je l'apprécie d'autant plus.
La soirée s'achève ainsi.
Mes préférés sont le van Winkle's, le Yamazaki et le Yoichi, sans que je puisse mettre un ordre, puis le Bushmills