Jbrice a écrit :[...] J'y ai repéré un Grosperrin de 77, de 40 ans donc facturé au même prix que ce Old machin. Pour le coup, un 40 balais officiel à ce prix là, de mon point de vue, en ce moment c'est correct.
Au fait, pourquoi il a pas pu mettre la mention d'âge sur la bouteille?
Franchement, si c'est pour boire et que j'ai la caution du négociant sur l'âge ou le millésime, alors ça me suffit largement de voir ceux-ci codés dans l'appellation, et je ne trouve aucun intérêt à payer 30% ou 40% de plus pour avoir une garantie formelle sur ces éléments.
Je suis bien content de mon Grosperrin N°67, même si y'a pas écrit "1967", et ceux de l'entre deux-guerre que nous avaient apportés BBQMan (je crois) au Whitch, étaient énhaurmes, avec ou sans mention d'âge.
Pourquoi l'Exotic 4.3 ne mentionne pas son âge éritable ? Pour les mêmes raisons que les Grosperrin précités... Traçabilité administrative. Si les lots ne sont pas restés sous scellé douanier depuis la mise en fût jusqu'à l'embouteillage, c'est mort. Ca veut dire que pour goûter, faut faire venir un un agent des douanes, que si on veut faire des mises en bouteilles partielles, faut faire venir un agent des douanes, que si on veut déplacer un fût (ou le céder à un tiers), faut faire venir un agent des douanes... C'est contraignant, c'est cher, et ce n'est pas toujours possible lorsqu'en bon négociant, on a dégoté un lot de super-fûts chez des particuliers qui, s'ils connaissent parfaitement l'histoire de ces fûts, n'en ont pas fait un suivi administratif (c'est pour boire et transmettre aux générations à venir, pas pour vendre...)