Re: Soirée LMDW du 28 Octobre 2008
Publié : 03 nov. 2008, 16:31
oups !! merci Jean Michel !!
Information sur les distilleries d'Ecosse et leur whisky
https://www.whisky-distilleries.info/Forum/
https://www.whisky-distilleries.info/Forum/viewtopic.php?t=4047
C'est parce qu'on voit tellement de whiskies massacrés par des bois de m... Et plus ils sont vieux, et plus les expressions du bois se développent, et là cela peut être tragique, et ça l'est assez souvent. Quand ils sont jeunes, les problèmes du bois sont moins criants.Serge a écrit :Ce que dit Bottler au sujet des malts jeunes est très intéressant. Il est très possible qu'en effet, ceux qui sont très "clean" et "précis" soient meilleurs lorsqu'ils sont jeunes...
"sûrement" tu veux dire Jean-Marie !On reparlera de cela en 2009 peut être.
Enfin, je ne vais plus être le seul à me faire allumerbottler a écrit : Au passage, je pense que les finishs dans des cas comme cela, c'est improbablement bête (je sais rester poli).
Concernant les versions de Benriach non tourbées, je trouvais des notes de pêches pour les versions jeunes et de liqueur du même fruits pour les anciennes (au moins 25ans d'âge). En tout cas, c'est comme cela que j'ai découvert cette distillerie.bottler a écrit :Ce n'est pas général : regarde Benriach : vers 4 ans, on devine ses arômes de poire dans ceux de levure et de miel cristallisé. A 8 ans, ils sont très présents mais encore mal dégrossis, toujours alourdis par la levure de bière, comme un enfant dans ses langes. A 15 ans, ils sont puissants et purs. Ensuite, ils sont envoûtants, gourmands, raffinés.
Au passage, je pense que les finishs dans des cas comme cela, c'est improbablement bête (je sais rester poli).
Il s'agit d'embouteillages préparés. J'ai eu l'honneur de déguster quelques uns des fûts que B Walker a achetés avec la distillerie, et on peut dire que c'est la poire qui sort à tous les coups sur le produit brut, et plus précisément l'eau de vie de poire. Quelquefois la pomme mais rarement. Idem pour les fûts que nous avons eus ici et mis en bouteilles.RX21 a écrit :Concernant les versions de Benriach non tourbées, je trouvais des notes de pêches pour les versions jeunes et de liqueur du même fruits pour les anciennes (au moins 25ans d'âge). En tout cas, c'est comme cela que j'ai découvert cette distillerie.
C'est vrai qu'avec la politique de fûts de premier remplissage uniquement mise en place par certaines compagnies permet de produire des whiskies jeunes et de très bonne facture et propre (clean). Néanmoins, cela me fait penser à l'influence de Parker sur le vin et de favoriser les whiskies jeunes avec une interaction forte avec le bois.bottler a écrit : Mais aussi, les distillations modernes sont plus sur le fruit, et sur la fraîcheur. Ils se goûtent plus jeunes, et, pour peu que les bois soient corrects (ce qui est le cas du fameux Dailuaine qui vient d'un superbe sherry butt, ou du Laph 98 qui est super-propre, car cette distillerie a une politique de bois très rigoureuse semble t'il, ou du Bowmore 2001/2007 Sherry etc on en a eu une liste assez longue en trois ans qui sont de très bon niveau et qui, comme par hasard -sur le pont des arts- sortent de futaille nickel)
Ah là je dis non !RX21 a écrit :Concernant les versions de Benriach non tourbées, je trouvais des notes de pêches pour les versions jeunes et de liqueur du même fruits pour les anciennes (au moins 25ans d'âge). En tout cas, c'est comme cela que j'ai découvert cette distillerie.bottler a écrit :Ce n'est pas général : regarde Benriach : vers 4 ans, on devine ses arômes de poire dans ceux de levure et de miel cristallisé. A 8 ans, ils sont très présents mais encore mal dégrossis, toujours alourdis par la levure de bière, comme un enfant dans ses langes. A 15 ans, ils sont puissants et purs. Ensuite, ils sont envoûtants, gourmands, raffinés.
Au passage, je pense que les finishs dans des cas comme cela, c'est improbablement bête (je sais rester poli).
Et je suis tout à fait d'accord avec toi pour dénoncer toutes ces finitions à la c.. . Un malt ce n'est pas une bière, on n'en fait pas un monaco , un perroquet ou une mauresque par des finishes de m.... qui n'ont pour but que de dénaturer leur authenticité originelle
Bien que n'ayant pas pu assister à la dégustation, je reviens sur le débat initial à savoir commenter la dégustation du club LMDW. Comme pat gva et Pierre, je trouve cela un peu pauve. Quand on choisit un cadre comme le Harry's Bar pour la dégustation, on peut faire un effort et proposer au moins une bouteille de bonne gamme un peu ancienne en fin de dégustation, ce qui se faisait presque toujours il y a quelques années et maintenant parait de plus en plus rare (augmentation du nombre de membres ?).Seb0410 a écrit :Sélection fort intéressante, en particulier quand on voit les pronostics de cette dégustation entièrement faite à l'aveugle (apparemment, seule soirée des 4 au Harry's Bar conduite ainsi). Les versions étaient toutes en effet un peu piège, du moins pas parmi les plus conventionnelles des distilleries.
1) Isle of Jura Special Edition 46%, sans âge, disponible (pour l'instant ?) uniquement dans ce .
2) Bunnahabhain 2002, 6 ans, Signatory Vintage, Straight From The Cask (bouteille de 50cl), 58,4% (pas encore référencé).
3) Bowmore 1991, 16 ans, Wilson & Morgan, Port finish, 59,3%.
Alors là, j'avoue ne pas comprendre : le bois "frais" écossais est de toutes façons d'occasion, sauf deux ou trois producteurs qui lancent des batchs de fûts neufs qui resteront marginaux car cela coûte très cher. Le bois d'occasion habituel n'a que peu d'arômes sauf fût de vin et assimilables (Xeres, Porto, et autres produits de la vigne). Dans ce cas c'est ce qui reste du vin qui colore et aromatise le whisky. Sinon les arômes ne sont pas de tannins de toutes façons (vanilline et corps voisins de goût).corbuso a écrit :C'est vrai qu'avec la politique de fûts de premier remplissage uniquement mise en place par certaines compagnies permet de produire des whiskies jeunes et de très bonne facture et propre (clean). Néanmoins, cela me fait penser à l'influence de Parker sur le vin et de favoriser les whiskies jeunes avec une interaction forte avec le bois.
Néanmoins, je me demande ce qui risque de ce passer une fois que ces whiskies vont dépasser les 15-20 ans. Ne seront t-il pas trop marqués par le bois (tannique)
C'est nouveau ça ? Il y a pas longtemps, Het Anker (la brasserie de carolus) avait une gamme assez claire, une brune une blonde (triple) une ambrée, avec des étiquettes en conséquence. En sus de ça, une Van de Keizer, brassée une fois l'an le 24 février, brune très forte (11° environ de mémoire), théoriquement apte à vieillir longtemps (je vérifierai sous peu...). Puis une bière de noel s'est ajoutée, puis une bière de printemps, ça flairait déjà l'opé commerciale. Là s'ils commencent à décliner la van de keizer, j'en concluerais qu'ils se dispersent un peu trop à mon goûtJ'ai bu hier une Carolus Cuvée Van de Keizer rouge, petite blonde à 10%, vieillie 1 an en cave et là respect !
Je n'ai pas visé la bière mais bien les malts qui sont l'objet de finition de toute sorte. Mon évocation des bières au sirop ne se présentait que pour caricaturer ces procédés et je vous mets au défi de trouver une seule critique de la bière de ma part sur ce sitepompix a écrit :Ah là je dis non !RX21 a écrit : ... Un malt ce n'est pas une bière, on n'en fait pas un monaco[/b] , un perroquet ou une mauresque par des finishes de m.... qui n'ont pour but que de dénaturer leur authenticité originelle![]()
Ne nous attaquons pas à la bière et surtout pas en parlant de monaco.
J'ai bu hier une Carolus Cuvée Van de Keizer rouge, petite blonde à 10%, vieillie 1 an en cave et là respect !
Attention à ne pas insulter ce doux breuvage, merci.