Re: Rare&Collectors Whisky Club
Publié : 01 mars 2014, 00:54
Merci encore à Philippe pour la soirée qui était fameuse, tant niveau solide que liquide. 
Je n'ai pas pris de notes mais voici les souvenirs les plus marquants de la soirée pour moi :
Bruichladdich 21 yo
Un nez plutôt doux, floral, bien différent de ce que Bruichladdich fait aujourd'hui. On y retrouve le marqueur de la céréale bouillie, en sus du côté old school. Au palais il ne m'a laissé qu'une impression neutre, je ne peux pas me souvenir distinctement de notes plus que d'autres. Il s'est amélioré avec le temps mais pas suffisamment pour prendre la vedette aux autres gourmandises qui ont été servies.
Aberlour Glenlivet 8 yo
Là on monte en gamme. C'est impressionnant pour un whisky si vieux à 40%, car il était à la fois riche et complexe. Le nez s'ouvre tranquillement sur la vieille prune, limite armagnac, le noyau, la fumée, le "TCP" (le goudron à l'anglaise). Le sherry est bien porté par ce whisky.
En bouche, tout est bien sublimé, à sa place, sans pour autant faire dans la discrétion. Ce whisky tape suffisamment fort pour se faire souvenir. On reste sur les arômes du nez, bien fondus. La finale sera longue et épicée.
Lagavulin 16yo White Horse
Là, clairement, on tourne la plus belle page de la soirée. Un silence respectueux s'est fait dans la salle tandis que les invités, tour à tour, portent leurs verres au nez.
C'est puissant et racé, le sherry est fort, organique, les fûts ont donné tout ce qu'ils ont de meilleur. La tourbe complimente plus qu'elle ne domine. En bouche, le côté fruité pourrait suggérer qu'on n'est pas sur un Lagavulin 16yo et pourtant, si, mais d'une autre époque. C'est superbe en tout point.
Caol Il... Port Ellen 1976 Scott Selection (Haha petit plaisantin JC)
Ce Port Ellen en avait dans le verre mais peut-être un peu trop pour moi à ce stade de la soirée. Je l'ai trouvé brûlant en bouche.
Il m'a évoqué de très bons Caol Ila, sans toutefois aller au delà. J'y ai trouvé, comme Xavier, les agrumes, la salinité, le minéral. (Vu la description que Pascal en fait, du minéral, il devait avoir chaud aux papilles aussi d'ailleurs ! ^^) Tourbe fine, c'est un beau whisky malgré tout, hélas inaccessible aujourd'hui.
Que puis-je dire d'autre si ce n'est que les convives ont aussi permis à cette soirée de s'inscrire dans ma mémoire et que j'ai hâte de connaître la suite du programme mystère, déjà préécrit de Philippe ? ;)
A très bientôt !
Je n'ai pas pris de notes mais voici les souvenirs les plus marquants de la soirée pour moi :
Bruichladdich 21 yo
Un nez plutôt doux, floral, bien différent de ce que Bruichladdich fait aujourd'hui. On y retrouve le marqueur de la céréale bouillie, en sus du côté old school. Au palais il ne m'a laissé qu'une impression neutre, je ne peux pas me souvenir distinctement de notes plus que d'autres. Il s'est amélioré avec le temps mais pas suffisamment pour prendre la vedette aux autres gourmandises qui ont été servies.
Aberlour Glenlivet 8 yo
Là on monte en gamme. C'est impressionnant pour un whisky si vieux à 40%, car il était à la fois riche et complexe. Le nez s'ouvre tranquillement sur la vieille prune, limite armagnac, le noyau, la fumée, le "TCP" (le goudron à l'anglaise). Le sherry est bien porté par ce whisky.
En bouche, tout est bien sublimé, à sa place, sans pour autant faire dans la discrétion. Ce whisky tape suffisamment fort pour se faire souvenir. On reste sur les arômes du nez, bien fondus. La finale sera longue et épicée.
Lagavulin 16yo White Horse
Là, clairement, on tourne la plus belle page de la soirée. Un silence respectueux s'est fait dans la salle tandis que les invités, tour à tour, portent leurs verres au nez.
C'est puissant et racé, le sherry est fort, organique, les fûts ont donné tout ce qu'ils ont de meilleur. La tourbe complimente plus qu'elle ne domine. En bouche, le côté fruité pourrait suggérer qu'on n'est pas sur un Lagavulin 16yo et pourtant, si, mais d'une autre époque. C'est superbe en tout point.
Caol Il... Port Ellen 1976 Scott Selection (Haha petit plaisantin JC)
Ce Port Ellen en avait dans le verre mais peut-être un peu trop pour moi à ce stade de la soirée. Je l'ai trouvé brûlant en bouche.
Il m'a évoqué de très bons Caol Ila, sans toutefois aller au delà. J'y ai trouvé, comme Xavier, les agrumes, la salinité, le minéral. (Vu la description que Pascal en fait, du minéral, il devait avoir chaud aux papilles aussi d'ailleurs ! ^^) Tourbe fine, c'est un beau whisky malgré tout, hélas inaccessible aujourd'hui.
Que puis-je dire d'autre si ce n'est que les convives ont aussi permis à cette soirée de s'inscrire dans ma mémoire et que j'ai hâte de connaître la suite du programme mystère, déjà préécrit de Philippe ? ;)
A très bientôt !
, un effort de mémoire nous permettra, peut être, de vérifier si le whisky continue d'évoluer dans son écrin de verre ou si nos souvenirs peuvent être altérés par le temps qui passe....
