Bonjour à tous
Publié : 27 janv. 2017, 12:29
Bonjour à tous
Après quelques lectures de ce forum, je passe par la case présentation pour vous dire comment je suis arrivé à boire de beaux whisky.
C'était il y a un peu moins d'une dizaine d'année, à l'Université d'oenologie de Dijon. Nous faisions tous nos expérience dégustatives autour du vin et de la fermentation dans pas mal de groupes/cercles d'amateur et pro du monde du vin. Une amie fada de single malt m'a invité a rejoindre son assoc' de whisky. A brûle pourpoint, je déclinait poliment. Je ne m'intéressait pas à cette boisson tandis que les brassins distillés et maturés en fûts me faisaient penser aux Cognacs/Armagnac dont je n'avais pas fait une expérience olfactive très captivante (à tort, mais çà, c'était avant).
Elle m'a tout simplement répondu que le whisky, c'était comme le vin, tout (ou presque) qui se trouve en first price GD/GMS, c'est à peu près nul et ce qu'il y a chez des cavistes, c'est quand même autre chose. Il n'en fallait pas plus (mais vraiment pas plus) pour que j'aille trainer mes guêtres dans son coin, où elle excellait.
Depuis, c'est souvent que du bonheur. Mes voyages m'ont emmenés en Océanie où j'ai découvert de belles choses (Hellyers Road, Sullivans Cove malheureusement tellement peu connus en France, Cradle Mountain NP, ma photo de profil), mais aussi le jeu des taxes qui rend notre pays relativement plaisant. Un déplacement au Japon m'a aussi fait comprendre les blends de cette (très) jolie île. Une révélation plus profonde a eu lieu en Irlande lors de la visite de Bushmills. J'ai aussi bu là-bas du Redbreast qui est je dois dire, d'une "buvabilité" dangereuse !
J'ai commencé par après une petit collection à la maison car j'ai l'occasion de passer par le Luxembourg quelques fois l'an. Bon les prix sont un peu plus doux qu'en France mais il faut connaitre son registre par coeur pour faire LA bonne affaire.
Vous aurez compris que je suis pro dans le milieu viticole, ce qui m'a poussé à me renseigner sur les producteurs Français (vous avez lu producteurs, et non maturateurs ou embouteilleurs). J'aimerai beaucoup me rendre a la distillerie des Hautes Glaces, ou chez Warenghem. Le planning est déjà bien chargé, on verra cela lors d'un passage fortuit pas trop loin de leurs pénates.
Mon métier me pousse a explorer pas mal de manières de faire des boissons fermentées. Quand j'ai un peu de temps devant moi, je brasse un peu de bière pour sortir du raisin. Je pense surtout que produire des breuvages demande de l'attention, car le résultat est social. On obtient quelque chose qui, comme l'amitié, se partage. Un partage qui grandit au lieu d'affiner.
A très vite, GoldenA
Après quelques lectures de ce forum, je passe par la case présentation pour vous dire comment je suis arrivé à boire de beaux whisky.
C'était il y a un peu moins d'une dizaine d'année, à l'Université d'oenologie de Dijon. Nous faisions tous nos expérience dégustatives autour du vin et de la fermentation dans pas mal de groupes/cercles d'amateur et pro du monde du vin. Une amie fada de single malt m'a invité a rejoindre son assoc' de whisky. A brûle pourpoint, je déclinait poliment. Je ne m'intéressait pas à cette boisson tandis que les brassins distillés et maturés en fûts me faisaient penser aux Cognacs/Armagnac dont je n'avais pas fait une expérience olfactive très captivante (à tort, mais çà, c'était avant).
Elle m'a tout simplement répondu que le whisky, c'était comme le vin, tout (ou presque) qui se trouve en first price GD/GMS, c'est à peu près nul et ce qu'il y a chez des cavistes, c'est quand même autre chose. Il n'en fallait pas plus (mais vraiment pas plus) pour que j'aille trainer mes guêtres dans son coin, où elle excellait.
Depuis, c'est souvent que du bonheur. Mes voyages m'ont emmenés en Océanie où j'ai découvert de belles choses (Hellyers Road, Sullivans Cove malheureusement tellement peu connus en France, Cradle Mountain NP, ma photo de profil), mais aussi le jeu des taxes qui rend notre pays relativement plaisant. Un déplacement au Japon m'a aussi fait comprendre les blends de cette (très) jolie île. Une révélation plus profonde a eu lieu en Irlande lors de la visite de Bushmills. J'ai aussi bu là-bas du Redbreast qui est je dois dire, d'une "buvabilité" dangereuse !
J'ai commencé par après une petit collection à la maison car j'ai l'occasion de passer par le Luxembourg quelques fois l'an. Bon les prix sont un peu plus doux qu'en France mais il faut connaitre son registre par coeur pour faire LA bonne affaire.
Vous aurez compris que je suis pro dans le milieu viticole, ce qui m'a poussé à me renseigner sur les producteurs Français (vous avez lu producteurs, et non maturateurs ou embouteilleurs). J'aimerai beaucoup me rendre a la distillerie des Hautes Glaces, ou chez Warenghem. Le planning est déjà bien chargé, on verra cela lors d'un passage fortuit pas trop loin de leurs pénates.
Mon métier me pousse a explorer pas mal de manières de faire des boissons fermentées. Quand j'ai un peu de temps devant moi, je brasse un peu de bière pour sortir du raisin. Je pense surtout que produire des breuvages demande de l'attention, car le résultat est social. On obtient quelque chose qui, comme l'amitié, se partage. Un partage qui grandit au lieu d'affiner.
A très vite, GoldenA