steve_pinkcity a écrit :elskling a écrit :SLK a écrit :C'est dingue, j'ai du passer à côté de ce 7.1... heureusement que Donald sera là chez Dugas lundi prochain, je vais le re-goûter à outrance
A mon humble avis, il était très en dessous du 6.3
Curieux de le comparer - le 6.3 était quand même une très très belle bouteille, une vraie réussite - je regrette de ne pas en avoir pris plus qu'une bouteille lorsque Gérard avait proposé une grosse commande groupée à l'époque...
C'était également mon gros coup de coeur du salon d'Amaury.
Avec des effluves de ferme qui m'ont -quelque part- un peu rappelé Brora.
Vraiment très bon.
J'avais réussi à en trouver à 160 boules, mais n'en ai pas acheté.
Je regrette un peu aujourd'hui...
A+,
Stève
C'est vrai, maintenant que tu le dis Steve, le côté fermier du 6.3 aurait peut-être bien réveillé une réminiscence de Brora qui expliquerait que c'est de très loin mon préféré jusqu'ici
Savoureur a écrit :dede a écrit :C'est du blabla marketing tout ça. Ok, Octomore a le taux de phénols le plus élevé (peut-être ex-æquo avec les Supernova). Est-ce qu'il paraît plus tourbé, du point de vue organoleptique, que n'importe quel Islay de la côte Sud ? Non.
Je trouve que les Octomore (le 7.1 est définitivement dans cette ligne) sont excellents pour expliquer, preuve à l'appui, la dualité de la tourbe. La tourbe ne présente pas que la facette fumée (qui, comme vous l'avez dit est au moins aussi présente dans des Ardbeg, Laph, ...) mais également la facette tourbée. Celle-ci se manifeste par le côté sucré qui ressort bien chez les Octomore (des arômes maltés font également un côté sucré de même que d'autres arômes mais ici je fais abstraction). Et pour moi il y a également une tourbe mature (sucrée comme chez Octomore) et immature (direction amertume comme dans certains nas Ardbeg (p.ex. Corry).
(Vous excusez le vocabulaire personnel mature / immature mais il faut bien trouver des mots pour esayer d'expliquer un ressenti)
Entièrement d'accord, la tourbe n'est pas uniquement représentée par le punch et la fumée. Ce qui est impressionnant avec l'Octomore, c'est qu'on n'est justement pas envahi par la fumée, qu'on est capable de discerner des arômes fruités et fermiers au premier plan, et pourtant, une dizaine de minutes après ingestion, on a carrément l'impression d'avoir manger de la cendre... impressionnant. Et pourtant je ne suis pas fan des whiskies trop tourbés et qui misent tout là-dessus.
Jean-Michel a écrit :Cette sensation de douceur des Octomore ne viendrait-elle pas plutôt du titre alcoolique élevé et de la bonne intégration de cet alcool ?
J'ai le sentiment que bien souvent, au-delà de 60%, la morsure à laquelle on pourrait s'attendre fait plutôt place à une sensation sucrée et agréable...
Il me semble que l'Octomore est distillé 3 fois (greg aurait arraché cette confidence à quelqu'un de la distillerie si ma mémoire est bonne), ça expliquerait assez facilement la douceur, et aussi le fait qu'après une 3e distillation, il ne reste plus beaucoup de ppm, le ratio étant donné sur l'orge avant distillation.