Club de dégustation Metz / Moselle
Modérateur : Modérateurs
Notre dernière soirée/dégustation qui a eu lieu hier soir :
Nous avions décidé de nous réunir autour de flacons non-écossais. Nous accueillions Stéphane, venu de loin pour nous faire l'honneur de sa présence. Et Georges avait prévu les victuailles nécessaires, avec notamment du saucisson fumé de notre regrettée Bérengère, partie en retraite.
La soirée débute avec les remises de flacons de Port Ellen emb. Bladnoch, de Caperdonich Jean Boyer et autres mignonnettes. Pour ma part je récupère une quinzaine de samples, tous plus enviables les uns que les autres : du fameux GG56 au Bunna 68 DT en passant par un Benrinnes F&F : Rien que des belles choses !
Au programme :
Guillon Single malt, 40.0%, OB
Eddu Silver, 40.0%, OB
Tyrconnell 40.0%, OB
Bushmills 16 ans, 40.0%, OB
Yamazaki 18 ans, 43.0%, OB
Yoichi 10 ans, 45.0%, OB
Pappy van Winkle's 15 ans, Family reserve, small batch, 53.5%, OB
Nous attendions aussi David, avec une bouteille d'Amrut. Ils ne sont jamais arrivés : Egarés dans les brumes nordiques de la vallée de la Fensch, ils ont préféré se reposer des excès d'une fête de fin d'année plutôt fatigante.
Bref, on commence avec un Guillon. Quelle surprise ! Depuis le temps que j'en entends parler, enfin une dégustation. Je m'attendais au pire et je fus déçu. Malgré un nez présent, je n'irai pas jusqu'à dire prometteur, le reste est assez fade, neutre, insipide … Pas mauvais, mais il n'y avait rien. On peut pas dire que ce soit désagréable, mais, en exagérant à peine, un verre d'eau coupé d'eau avec un glaçon aurait eu à peu près le même goût.
On continue avec l'Eddu. Là aussi, on fait dans le grandiose ou la curiosité : Manifestement une galette de sarrasin égarée dans un fût d'alcool, dans lequel on a mis un citron et une pomme à macérer. Et dire que ça porte le nom de whisky ! Il est des choses qui devraient être interdites par les droits de l'homme, au même titre que les mines anti-personnel. Je mets l'Eddu silver sur cette liste de produits. Il faut cependant reconnaître une qualité à ce machin : L'avoir goûté donne une idée de ce que le très mauvais peut être.
Bon ! On quitte la France avec ses deux surprises, pour passer à l'Irlande : Le Tyrconnell : Que c'est bon, quel délassement, après les deux boissons qui ont précédé. Un régal, une douceur, et pourtant ce n'est pas beau : juste simple, doux, bon, agréable à boire, sans se poser de questions, pour se détendre.
On atteint une dimension supérieure avec le Bushmills 16 ans : A la fois complexe et rond, à la fois marqué par le sherry (c'est un triple wood) et par des parfums/goûts vineux, à la fois riche et subtil, on y trouve beaucoup de choses : il mérite de l'attention pour en tirer la quintessence. Belle découverte !
Première interruption pour permettre à certains de s'oxygéner les poumons avec une cigarette. Et dire que le temps où tout le monde profitait de la fumée n'est pas si éloigné que ça ! Le dieu du <i>right thinking</i> a encore frappé. Vivent les agnostiques ! Et je suis non-fumeur.
Après l'Irlande, le Japon : Un Yamazaki 18 ans : Légèrement fumé, riche et complexe, il porte bien haut les couleurs de ses 18 ans et de son origine. C'est superbe, complexe à y revenir plusieurs fois. Il n'y a pas à dire, les Japonais savent faire du whisky.
Le Yoichi 10 ans, en flacon de 18 cl, confirme cette impression de qualité des produits du pays du soleil levant : Riche, agréable, à apprécier à tête reposée, c'est une magnifique découverte qui ne se livre pas toute seule.
Pour terminer, un Pappy van Winkle's 15 ans, bourbon du Kentucky en CS. Surprenant. Très riche, sans agressivité autre que celle de l'alcool, ce dernier un tout petit peu trop présent à mon goût, c'est un très bel ensemble sur une gamme d'arômes et de parfums différente de la palette habituelle des scotch malts. Me plaît beaucoup, car il a du caractère et sait se faire accepter avec douceur et persuasion, avec un petit je-ne-sais-quoi de "revenez-y vite".
Pour clôturer la soirée (et sans doute se faire pardonner le Guillon !), Norbert nous propose de repartir sur une valeur sûre : Le Caperdonich 8 ans Jean Boyer. Les conditions sont différentes et il nous apparaît moins tourbé que dans nos souvenirs… Je l'apprécie d'autant plus.
La soirée s'achève ainsi.
Mes préférés sont le van Winkle's, le Yamazaki et le Yoichi, sans que je puisse mettre un ordre, puis le Bushmills
Nous avions décidé de nous réunir autour de flacons non-écossais. Nous accueillions Stéphane, venu de loin pour nous faire l'honneur de sa présence. Et Georges avait prévu les victuailles nécessaires, avec notamment du saucisson fumé de notre regrettée Bérengère, partie en retraite.
La soirée débute avec les remises de flacons de Port Ellen emb. Bladnoch, de Caperdonich Jean Boyer et autres mignonnettes. Pour ma part je récupère une quinzaine de samples, tous plus enviables les uns que les autres : du fameux GG56 au Bunna 68 DT en passant par un Benrinnes F&F : Rien que des belles choses !
Au programme :
Guillon Single malt, 40.0%, OB
Eddu Silver, 40.0%, OB
Tyrconnell 40.0%, OB
Bushmills 16 ans, 40.0%, OB
Yamazaki 18 ans, 43.0%, OB
Yoichi 10 ans, 45.0%, OB
Pappy van Winkle's 15 ans, Family reserve, small batch, 53.5%, OB
Nous attendions aussi David, avec une bouteille d'Amrut. Ils ne sont jamais arrivés : Egarés dans les brumes nordiques de la vallée de la Fensch, ils ont préféré se reposer des excès d'une fête de fin d'année plutôt fatigante.
Bref, on commence avec un Guillon. Quelle surprise ! Depuis le temps que j'en entends parler, enfin une dégustation. Je m'attendais au pire et je fus déçu. Malgré un nez présent, je n'irai pas jusqu'à dire prometteur, le reste est assez fade, neutre, insipide … Pas mauvais, mais il n'y avait rien. On peut pas dire que ce soit désagréable, mais, en exagérant à peine, un verre d'eau coupé d'eau avec un glaçon aurait eu à peu près le même goût.
On continue avec l'Eddu. Là aussi, on fait dans le grandiose ou la curiosité : Manifestement une galette de sarrasin égarée dans un fût d'alcool, dans lequel on a mis un citron et une pomme à macérer. Et dire que ça porte le nom de whisky ! Il est des choses qui devraient être interdites par les droits de l'homme, au même titre que les mines anti-personnel. Je mets l'Eddu silver sur cette liste de produits. Il faut cependant reconnaître une qualité à ce machin : L'avoir goûté donne une idée de ce que le très mauvais peut être.
Bon ! On quitte la France avec ses deux surprises, pour passer à l'Irlande : Le Tyrconnell : Que c'est bon, quel délassement, après les deux boissons qui ont précédé. Un régal, une douceur, et pourtant ce n'est pas beau : juste simple, doux, bon, agréable à boire, sans se poser de questions, pour se détendre.
On atteint une dimension supérieure avec le Bushmills 16 ans : A la fois complexe et rond, à la fois marqué par le sherry (c'est un triple wood) et par des parfums/goûts vineux, à la fois riche et subtil, on y trouve beaucoup de choses : il mérite de l'attention pour en tirer la quintessence. Belle découverte !
Première interruption pour permettre à certains de s'oxygéner les poumons avec une cigarette. Et dire que le temps où tout le monde profitait de la fumée n'est pas si éloigné que ça ! Le dieu du <i>right thinking</i> a encore frappé. Vivent les agnostiques ! Et je suis non-fumeur.
Après l'Irlande, le Japon : Un Yamazaki 18 ans : Légèrement fumé, riche et complexe, il porte bien haut les couleurs de ses 18 ans et de son origine. C'est superbe, complexe à y revenir plusieurs fois. Il n'y a pas à dire, les Japonais savent faire du whisky.
Le Yoichi 10 ans, en flacon de 18 cl, confirme cette impression de qualité des produits du pays du soleil levant : Riche, agréable, à apprécier à tête reposée, c'est une magnifique découverte qui ne se livre pas toute seule.
Pour terminer, un Pappy van Winkle's 15 ans, bourbon du Kentucky en CS. Surprenant. Très riche, sans agressivité autre que celle de l'alcool, ce dernier un tout petit peu trop présent à mon goût, c'est un très bel ensemble sur une gamme d'arômes et de parfums différente de la palette habituelle des scotch malts. Me plaît beaucoup, car il a du caractère et sait se faire accepter avec douceur et persuasion, avec un petit je-ne-sais-quoi de "revenez-y vite".
Pour clôturer la soirée (et sans doute se faire pardonner le Guillon !), Norbert nous propose de repartir sur une valeur sûre : Le Caperdonich 8 ans Jean Boyer. Les conditions sont différentes et il nous apparaît moins tourbé que dans nos souvenirs… Je l'apprécie d'autant plus.
La soirée s'achève ainsi.
Mes préférés sont le van Winkle's, le Yamazaki et le Yoichi, sans que je puisse mettre un ordre, puis le Bushmills
Si, si, Tony, non seulement c'est parfaitement clair, mais ton idée a été mise en application : Le Tyrconnell est TRES bien passé après l'Eddu !ttn a écrit :Tomber sur des whiskies pas terrible (j'ai gouté le Eddu Gold... j'ai trouvé ça bof) permet generalement aussi relativiser sur des malts qui sur le coup parraissent pas terrible (je ne sais pas si ce que j'ai ecrit est clair...)
Tony
Pour ma part je suis de plus en convaincu :Stephane a écrit :Hé bien Alain! on peut dire que vous avez fait un sacré "World Whisky Tour"!!
alors... unanimité pour l'Ecosse ?... ou bien qqes uns ont ils préféré d'autres horizons ?
1) Que les Ecossais sont ceux qui fon le meilleur whisky
2) Que les Japonais savent remarquablement copier, en y apportant leur touche de subtilité et de délicatesse
3) Que les autres copieurs feraient globalement mieux de s'abstenir
4) Que cette brochette n'était sans doute pas représentative des différents horizons, ce qui donne d'autant plus de poids à mes assertions !
En gros : Restons sur des valeurs sûres telles que whisky en Ecosse, champagne à Reims, galettes de sarrasin en Bretagne etc ...
Je te trouve perso un peu trop "sectaire" et sévère sur ce coup là, même si pour certaines choses i agree absolutely (il faudrait INTERDIRE aux australiens de diffuser leur Great Outback!!)
Pour ma part j'aime bien d'autres horizons, comme les Irish, US, japonais...
Mais ce que je reconnais sans détour, c'est que nulle part ailleurs il n'y a autant de diversité de goûts et de sensations qu'en Ecosse claro que si!
En tout cas ce que tu dis va faire plaisir à bcp de "Scoth purists"... n'est-ce pas JM et Tonio entre autres ??
Pour ma part j'aime bien d'autres horizons, comme les Irish, US, japonais...
Mais ce que je reconnais sans détour, c'est que nulle part ailleurs il n'y a autant de diversité de goûts et de sensations qu'en Ecosse claro que si!
En tout cas ce que tu dis va faire plaisir à bcp de "Scoth purists"... n'est-ce pas JM et Tonio entre autres ??

Salut Stéphane.Stephane a écrit :Hé bien Alain! on peut dire que vous avez fait un sacré "World Whisky Tour"!!
alors... unanimité pour l'Ecosse ?... ou bien qqes uns ont ils préféré d'autres horizons ?
Je fais partie de ceux qui apprécient l'Eddu silver, même si ça ne ressemble pas à un whisky "traditionnel".
Ceci dit, globalement je préfère moi aussi l'Ecosse pour les raisons suivantes :
- plein de diversité en Ecosse, et en plus ils ne sont pas trop chers
- l'Irlande c'est bon, mais il y a beaucoup moins de diversité, et c'est plus cher
- le Japon est bon, mais peu de distinction par rapport à l'Ecosse (au vu des 2 flacons dégustés). En plus c'est encore plus cher.
- je connais très peu les whiskies américains.
Ceci dit, la soirée de samedi dernier a eu au moins 2 mérites :
- elle montre que les écossais ne sont pas les seuls à faire du bon whisky
- elle permet aussi de revenir sur terre concernant la qualité des flacons (les flacons écossais que j'ai noté aux environs de 80/100 lors d'autres dégustations sont probablement meilleurs que ceux ayant eu une note approchante samedi soir).
A+
Christophe
Le résumé de notre dernière soirée, le 24 janvier
Au programme, ce soir, une dégustation agencée par Jean Garandeau, brand manager chez Ardbeg / Glenmorangie. Les bouteilles présentées sont (toutes en OB) :
- Glenmorangie 10 ans
- Glenmorangie sherry finish
- Glenmorangie madeira finish
- Glenmorangie 18 ans
- Ardbeg Ten
- Ardbeg Uigeadail
Plus une bouteille surprise.
Nous nous retrouvons en début de soirée pour une dégustation avant dîner, dans une salle d'un restaurant, louée pour l'occasion : C'est une cave aménagée : Une première pièce avec une grande table et servant de cave au restaurateur et un petit salon attenant avec bar et canapé.
Avant de commencer, nous disposons sur la table les verres, les flacons et les documentations le tout aimablement fourni par Jean, ainsi que les à-côtés nécessaires : pichets d'eau, pain, deux plateaux de rôties au saumon et seaux à champagne.
Nous regrettons l'indisponibilité de certains pour maladie ou autres obligations professionnelles. Nous ferons donc la dégustation en petit comité : Outre Jean et son commercial régional Philippe et en plus de votre serviteur, Georges et Benoît, Christian et Luc, Xavier et Laurent nous font le plaisir de participer. Norbert nous rejoindra un peu plus tard.
Jean commence la présentation de la distillerie Glenmorangie, plein d'entrain, de compétence et de connaissances. Un bref exposé, riche et vivant.
Nous passons à la dégustation proprement dite :
Glenmorangie 10 ans : Frais, floral et fruité. Cela faisait plus de 20 ans que je n'en avais plus goûté et j'y retrouve les mêmes parfums que dans mon souvenir. Pas de défaut, léger, agréable, simple, un véritable plaisir sans se casser la tête.
Glenmorangie sherry finish : Derrière sa robe un peu cuivrée ou retrouve nettement les caractéristiques du 10 ans, mais légèrement masquées par le sherry. Cette finition apporte un arôme supplémentaire mais à titre personnel et après réflexion, je préfère l'expression originale, le 10 ans : Les deux sont trop proches et en même temps si différents. C'est certes une magnifique illustration de ce que doit être une finition mais mes préférences vont aux expressions originales qui montrent mieux le caractère de la distillerie. En exagérant je dirais que c'est un parfait produit technique, malheureusement sans âme.
Glenmorangie madeira finish : Une expression totalement différente de la précédente. On y retrouve le caractère fruité, les fleurs sont plus lointaines. Autant le sherry finish se rattachait sans difficulté à Glenmorangie, autant ici le caractère de la distillerie en est présent mais dilué. On se croirait sur un IB. Et cela fait que je l'en apprécie davantage car original et marqué en même temps par la distillerie et la finition.
La bouteille surprise : Manifestement un Glenmorangie. Des notes manifestes de citron me font penser par association farfelue d'idées (citron = punch = rhum) à une finition rhum. Autour de laquelle un consensus semble se dessiner autour de la table. Georges, pour sa part pense, à une finition Sauternes suite à un nez comparable à un Edradour finition Sauternes utilisé quelques jours plus tôt pour une préparation de foies gras. En tout cas, un superbe ensemble, complexe, équilibré, subtil et riche, tout en finesse. Eh bien, c'était Georges qui avait vu, senti et goûté juste : Il s'agissait d'un Glenmorangie 15 ans finition Sauternes. Mon préféré de la soirée.
Glenmorangie 18 ans : Au premier nez il n'a pas grand'chose. Une aération conséquente lui permet de révéler sa complexité et sa subtilité. On y retrouve le caractère fruité et floral du 10 ans, enrichi de quelques années de maturation qui lui donnent une dimension supplémentaire. Une très belle chose, un de mes préférés de la soirée.
Avec l'Ardbeg Ten, nous attaquons les rôties au saumon. Ça, c'est du franc et net. Il y a de la tourbe et de la tourbe, avec un peu de fumé et quelques fruits lointains. Vraiment pas mon genre de whisky, même s'il me semble moins agressif que dans mon souvenir.
L'Ardbeg Uigedail qui conclut notre dégustation est riche et puissant. La tourbe commence à se dissoudre dans le bouquet d'arômes qui émerge en enrichissant cette superbe bouteille. Chaud et complexe, tirant un poil trop sur la tourbe à mon gré, mais c'est un bouteille qu'on ne peut pas ne pas apprécier.
Nous quittons les caves pour nous restaurer vers 22 heures, la dégustation ayant duré nettement plus longtemps que prévu. Au menu, flamme, pierrade et pommes rôties, dessert.
La soirée s'achève avec le rangement de la salle et le souvenir d'une merveilleuse dégustation conduite d'une main de maître par Jean, à qui vont tous mes remerciements pour sa participation, son animation et ses flacons.
Mes flacons préférés : Glenmorangie 15 ans Sauternes finish, le 18 ans et l'Uigeadail.
Au programme, ce soir, une dégustation agencée par Jean Garandeau, brand manager chez Ardbeg / Glenmorangie. Les bouteilles présentées sont (toutes en OB) :
- Glenmorangie 10 ans
- Glenmorangie sherry finish
- Glenmorangie madeira finish
- Glenmorangie 18 ans
- Ardbeg Ten
- Ardbeg Uigeadail
Plus une bouteille surprise.
Nous nous retrouvons en début de soirée pour une dégustation avant dîner, dans une salle d'un restaurant, louée pour l'occasion : C'est une cave aménagée : Une première pièce avec une grande table et servant de cave au restaurateur et un petit salon attenant avec bar et canapé.
Avant de commencer, nous disposons sur la table les verres, les flacons et les documentations le tout aimablement fourni par Jean, ainsi que les à-côtés nécessaires : pichets d'eau, pain, deux plateaux de rôties au saumon et seaux à champagne.
Nous regrettons l'indisponibilité de certains pour maladie ou autres obligations professionnelles. Nous ferons donc la dégustation en petit comité : Outre Jean et son commercial régional Philippe et en plus de votre serviteur, Georges et Benoît, Christian et Luc, Xavier et Laurent nous font le plaisir de participer. Norbert nous rejoindra un peu plus tard.
Jean commence la présentation de la distillerie Glenmorangie, plein d'entrain, de compétence et de connaissances. Un bref exposé, riche et vivant.
Nous passons à la dégustation proprement dite :
Glenmorangie 10 ans : Frais, floral et fruité. Cela faisait plus de 20 ans que je n'en avais plus goûté et j'y retrouve les mêmes parfums que dans mon souvenir. Pas de défaut, léger, agréable, simple, un véritable plaisir sans se casser la tête.
Glenmorangie sherry finish : Derrière sa robe un peu cuivrée ou retrouve nettement les caractéristiques du 10 ans, mais légèrement masquées par le sherry. Cette finition apporte un arôme supplémentaire mais à titre personnel et après réflexion, je préfère l'expression originale, le 10 ans : Les deux sont trop proches et en même temps si différents. C'est certes une magnifique illustration de ce que doit être une finition mais mes préférences vont aux expressions originales qui montrent mieux le caractère de la distillerie. En exagérant je dirais que c'est un parfait produit technique, malheureusement sans âme.
Glenmorangie madeira finish : Une expression totalement différente de la précédente. On y retrouve le caractère fruité, les fleurs sont plus lointaines. Autant le sherry finish se rattachait sans difficulté à Glenmorangie, autant ici le caractère de la distillerie en est présent mais dilué. On se croirait sur un IB. Et cela fait que je l'en apprécie davantage car original et marqué en même temps par la distillerie et la finition.
La bouteille surprise : Manifestement un Glenmorangie. Des notes manifestes de citron me font penser par association farfelue d'idées (citron = punch = rhum) à une finition rhum. Autour de laquelle un consensus semble se dessiner autour de la table. Georges, pour sa part pense, à une finition Sauternes suite à un nez comparable à un Edradour finition Sauternes utilisé quelques jours plus tôt pour une préparation de foies gras. En tout cas, un superbe ensemble, complexe, équilibré, subtil et riche, tout en finesse. Eh bien, c'était Georges qui avait vu, senti et goûté juste : Il s'agissait d'un Glenmorangie 15 ans finition Sauternes. Mon préféré de la soirée.
Glenmorangie 18 ans : Au premier nez il n'a pas grand'chose. Une aération conséquente lui permet de révéler sa complexité et sa subtilité. On y retrouve le caractère fruité et floral du 10 ans, enrichi de quelques années de maturation qui lui donnent une dimension supplémentaire. Une très belle chose, un de mes préférés de la soirée.
Avec l'Ardbeg Ten, nous attaquons les rôties au saumon. Ça, c'est du franc et net. Il y a de la tourbe et de la tourbe, avec un peu de fumé et quelques fruits lointains. Vraiment pas mon genre de whisky, même s'il me semble moins agressif que dans mon souvenir.
L'Ardbeg Uigedail qui conclut notre dégustation est riche et puissant. La tourbe commence à se dissoudre dans le bouquet d'arômes qui émerge en enrichissant cette superbe bouteille. Chaud et complexe, tirant un poil trop sur la tourbe à mon gré, mais c'est un bouteille qu'on ne peut pas ne pas apprécier.
Nous quittons les caves pour nous restaurer vers 22 heures, la dégustation ayant duré nettement plus longtemps que prévu. Au menu, flamme, pierrade et pommes rôties, dessert.
La soirée s'achève avec le rangement de la salle et le souvenir d'une merveilleuse dégustation conduite d'une main de maître par Jean, à qui vont tous mes remerciements pour sa participation, son animation et ses flacons.
Mes flacons préférés : Glenmorangie 15 ans Sauternes finish, le 18 ans et l'Uigeadail.
Hello Alain,
belle dégust, et connaissant Jean je me doute que la soirée fût excellente et passionnante.
Avez-vous eu droit à certaines news intéressantes ?... par exemple la date de sortie du Almost There ?
La version Glenmo 15 Sauternes m'intéresse beaucoup! j'adore le 15 ans "normal" qui est mon Glenmo préféré à ce jour avec le Cellar 13, et j'aime beaucoup les finitions liquoreuses réussies...
des infos sur sa disponibilité, son prix ?...
si je puis me permettre, tu devrais démarrer un nouveau thread pour chaque nouvelle soirée, car là on en est à la 13ème page et pour les personnes intéressées par le contenu précis des précédentes, ça doit pas être évident...
mais of course you do as you want
Stéphane
belle dégust, et connaissant Jean je me doute que la soirée fût excellente et passionnante.
Avez-vous eu droit à certaines news intéressantes ?... par exemple la date de sortie du Almost There ?
La version Glenmo 15 Sauternes m'intéresse beaucoup! j'adore le 15 ans "normal" qui est mon Glenmo préféré à ce jour avec le Cellar 13, et j'aime beaucoup les finitions liquoreuses réussies...
des infos sur sa disponibilité, son prix ?...
si je puis me permettre, tu devrais démarrer un nouveau thread pour chaque nouvelle soirée, car là on en est à la 13ème page et pour les personnes intéressées par le contenu précis des précédentes, ça doit pas être évident...
mais of course you do as you want

Stéphane
Non... pas de nouvelles ...Stephane a écrit :Par exemple la date de sortie du Almost There ?
C'est une version qui est sortie pour le live et ne sera pas commercialisée. Malheureusement car c'était une merveille.Stephane a écrit :La version Glenmo 15 Sauternes m'intéresse beaucoup! j'adore le 15 ans "normal" qui est mon Glenmo préféré à ce jour avec le Cellar 13, et j'aime beaucoup les finitions liquoreuses réussies...
des infos sur sa disponibilité, son prix ?...
Je pense que tu as complètement raison ...Stephane a écrit :si je puis me permettre, tu devrais démarrer un nouveau thread pour chaque nouvelle soirée, car là on en est à la 13ème page et pour les personnes intéressées par le contenu précis des précédentes, ça doit pas être évident...
mais of course you do as you want