Hier soir c'était soirée apprentissage d'un n-ième framework informatique, en mode "tiens si je passais quelques heures devant un écran ... çà faisait longtemps !"
Bref, en misant à moitié sur la génération spontanée de neurones, je me sert un petit Redbreast 15yo.
J'étais resté sur une superbe mise de 2011 ? 2009 ? 2013 ? Aucune idée, mais c'était super bon, du nectar de fruits.
Grosse déception, ici c'est du nectar de bois. Je lui ai laissé du temps, les fruits ont émergés, mais bien faiblards tout de même. Bref, il aura au moins eu le mérite de ne pas trop me déconcentrer de mon objectif de la soirée.
Je passe au chapitre 2. Je me dis qu'il est peut-être temps de finir mon WL Varois d'il y a 2-3 semaines, avec deux petits samplounets que j'avais esquivé sur place, histoire de me donner bonne conscience au moment de reprendre le volant en gros.
C'était l'heure d'un vénérable Scapa 1975 DL. Tiens un whisky d'une petite île, déjà l'histoire me plait bien. Un bien chouette moment, tout sur le sherry, la prune. Une pointe de sel. Très bien.
Avec tout çà,j'en arrive presque au bout des préliminaires avec mon petit framework. Me reste plus qu'un petit chapitre de rien du tout. Une question d'une heure ou deux tout au plus.
Sauf qu'entre-temps suis tombé sur l'autre sample ramené de la caverne de l'homme-Dédé, le
Talisker 20yo full-sherry de 1981 !
Je ne vous cache pas que je ne suis jamais arrivé à la fin du chapitre

.
C'était juste sublime. Un peaty-sherry, façon Talisker. J'adore !
Déjà le nez était franchement cool, marin, un poil fermier, plein de cuir, un supplément feu de bois. Mais bien contenu dans un joli sherry. Puis c'est Talisker, c'est vraiment signé. Comme du poisson. J'adore.
Puis la bouche me met une claque comme çà faisait longtemps (deux semaines au moins

)
Sérieux. Quelle intégration pour 62%. Quel développement, quelle longueur !!! Une attaque un brin fuitée, du sherry à gogo. Et petit à petit on bascule du côté obscur de la force, avec le cuir pour transition. On s'enfonce dans son côté salé. Une petite pointe souffrée vient par moment rajouter un petit relief supplémentaire qui lui va parfaitement.
Juste un énorme kiff. Il m' a furieusement rappelé le Port Ellen splitté par Stf92 il y a quelques temps, le Taste Still 1982. Lui ai mis 94 ! Parce que c'est top top top, alliant puissance, profil parfait et hyper-complexe, haute-buvabilité, etc.
Pourquoi çà ne se trouve plus ces bêtes ?