La fin de ma bouteille de glendronach 15 revival , c'est vraiment bon et j'y trouve même des fruits rouges cette fois ci. Il faudra que je lui trouve un remplaçant (ou que j'en rachète )
Autrement j'ai goûté Port Charlotte scottish Barley heavily peated, ce n'est pas mauvais mais j'ai trouvé ça un peu simple sur la tourbe.
Enfin j'ai recomparé le yamakazi DR et le Nikka super revival avec une nette préférence pour le premier car plus frais et plus péchu avec des notes de fruits frais alors que le Nikka est vraiment rond voir un peu lourd en finale. J'y trouve quand même un air commun dans le style de boisé, un style japonais?
Effectivement je trouve aussi le Yama DR absolument adorable, tout comme j'adore l'Hakushu DR, que je trouve (ne me fusillez pas) tout simplement plus "enjoyable" que le 12 ou même le 18. Ca fait du bien de voir que du Japonais "acceptable" reste encore trouvable a des tarifs non-prohibitifs.
Hier soir, j'étais parti pour ouvrir mes dernières acquisitions:
- Kornog Taourc'h Eilvet 16 SC 46% (ouverture de la bouteille)
- Mortlach MoS 22yo 59.8%, 1997-2015, Bourbon Hogshead #15016, bottle 151/272 (ouverture de la bouteille)
Arrivé à ce stade, j'aurais du conclure par mon Caroni Velier 15yo.
Mais je me suis dit que ça faisait un bon bout de temps que je n'étais pas retourné dans les 70's, et qu'après tout, je n'avais pas arrosé mon anniv' la veille. Mais passer de vieux whiskys après un Caroni me semblant une mauvaise idée, je décidais de le remiser pour clore le set.
Après un copieux rinçage de bouche pour ne pas être trop perturbé par les deux whiskys précédents, un jeune petit re-starter puis une évolution progressive en compte d'âge:
- Glen Deveron 8yo 40% 75cl, Martini & Rossi, bottled c1980.
- Benromach G&MP "Connoisseurs Choice" 40% 75cl, 1970
- Aberlour The Lombard Collection 46%, 15/10/70, cask #4202-4206, Bottle n°01148
- Tomatin James McAllister's 46%, 1976
- Braes Of Glenlivet G&MP "Connoisseurs Choice" 33yo 43%, 06/75-06/08, Refill American Hogsheads
- Dufftown The Nectar Of Daily Drals 34yo 56.2%, 1976-2010
- Longmorn G&MP "Single Cask" 36yo 45%, 1972-2006, cask #1088, for LMDW
- Inchmurrin G&MP "Cask Strength" 37yo 42.5%, 23/01/73-05/07/10, Refill Bourbon Barrel #3381
- Glen Moray Duncan Taylor "Rare Auld" 36yo 53.1%, 10/73-04/10, cask #7037, Bottle 228/328
- Caperdonich Duncan Taylor "Rare Auld" 37yo 53.4%, 11/72-01/10, cask #7420, Bottle 96/136 (ouverture de la bouteille)
Et comme prévu, pour clore ce set:
- Caroni Velier 15yo 52%, 02/98-22/09/13-11/13 (ouverture de la bouteille)
Le Kornog m' a semblé vraiment bizarre de prime abord, sur des notes très étranges et indescriptibles, mais rapidement, tout est rentré dans l'ordre et il m'a rappelé pourquoi je l'avais acheté. Après tout, il cumule l'entame de la bouteille et la position de starter.
Le Mortlach, ne bénéficiant lui non plus d'aucune ouverture, est d'entré de jeu très agréable, d'une grande douceur, délicat, "féminin" oserais-je dire. Complètmeent à l'opposé de ce que j'ai coutme de croiser de cette distillerie, toujours dans de puissants sherry casks. Vraiment bon et original.
Pour la partie 70's du set, je retrouvais pour la plupart de vieux compagnons plus ou moins bien connus, et je pariais que le Longmorn écraserait tout le monde.
Mais que nenni. Mis à part le Glen Deveron et le Benromach, un poil faible après le Mortlach, tous sont de sacrés belles bêtes. Peut-être un coup de mou au passage du Tomatin -ou plutôt devrais-je dire que c'est celui qui est le plus frustrant de par sa dilution-, mais l'Inchmurrin, le Glen Moray et surtout le Caperdonich ont relevé sans complexe le défit du Longmorn et je les mettrais sans doute ex-æquo au sommet de ce set.
A noter que ce Caperdonich, bien connu dues membres du forum déjà présent en 2010 et ayant participé au witch de cet année-là, et que je possède depuis quelques années maintenant, n'avais jamais été ouverte.
Puis vint le tour du Caroni. Et là, ça a été un peu la fausse bonne idée. Certes, il n'uarait eu sa place nulle part dans ce set. Mais le passer à la fin ne l'a pas bien servi. Non pas qu'il ne soit pas bon, bien au contraire, mais tout simplement que ça fait un trop grand écart organoleptique. J'aurais sans doute du passer quelques rhums moins extrêmes, plus doux avant.
Ireland DD (joint bottling LMDW) 1999/2015, 53.5 %
Bof bof ! C'est plat... comme quoi tous les irish ne sont pas des bombes de fruits. Celui ci s'avère même presque austère. Gros manque de patate malgré ses 53 degrés. Très oubliable.
Macduff 1980 WM 46.9 % :
Alors là, oui ! Je ne sais plus qui nous a splitté ca, mais grâce lui soit rendu. Quel plaisir à boire ! Et assez atypique, comme j'aime. Départ sur la mine de crayon, du bois et un côté épice sucrée difficile à cerner (que je retrouve dans le verre vide, sorte de curry ?), mais très vite, place à du bon vieux fruit explosif. Le tout est très rond, du velours. Superbe !
Hier soir une vieille connaissance le Coal Ila 15 y 69 G&MP CC Brown label 40 %
Une belle retrouvaille.
Le nez est déjà envoutant avec ces notes de vieille tourbe grasse, maritime et iodé, puis c'est un festival de notes sur le vieux cuirs, l'huile moteur et les notes de chocolats, notes de camphre et gingembre aussi, magnifique équilibre.
En bouche on prends les mêmes et on recommence, il n'y a aucunes faiblesses malgré les 40 % c'est long équilibré, un vrai plaisir beaucoup de vivacité et de fraîcheur aussi.
En final c'est long et équilibré sur la tourbe et l'iode, c'est envoutant et diablement bien fait.
Bref un beau moment qui me fait presque regretté de ne pas avoir collectionné Caol Ila à la place de Strathisla, enfin cela sera pour une prochaine vie.
Avant hier j'ai jeté mon dévolu sur un Yamazaki 12yo
La bouteille est presque finie, elle doit avoir 18 mois.
Je suis surpris d'y trouver des nouveaux arômes ou de la redécouvrir tout simplement. Le mariage des futs est vraiment bien fait, il y a du travail derrière cette simplicité apparente.
Ce qui me ravi, c'est que c'est riche, doux et gras. Pourtant le degré n'est pas fort (43).
L'ambiance colle parfaitement avec la fraicheur qui commence à tomber le soir, tellement que je m'en suis servi un deuxième verre
Il faudra que je me fasse un dram du 18yo dans les mêmes conditions de soif à étancher le mode dégustation ne colle peut être pas avec tous les whiskys.
Je ne regrette pas mes deux bouteilles de réserve. J'ai d'autres belles choses a ouvrir avant, mais ça fera toujours son effet un bon Yamazaki.
El Phaco, Master Experimental Blender's First Assistant "I can resist anything but temptation." "I have the simplest of tastes. I am always satisfied with the best."
O. Wilde
Port Ellen 12th et 7th Release. A froid (cad pas après une quinzaine de drams), le 12th est quand même plus fin et moins végétal au nez mais le 7th a en finale cette note de quinquina/orange amère que j'adore !
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O. Wilde
Lagavulin 18yo Feis Ile 2016. C'est bien bon cette affaire. Plus sharp que le 16yo, mais plus rond que les 12yo. Très jolie tourbe puissante mais plutôt fine, citron, notes médicinales (antiseptique), olives, un peu de goudron. Le degré alcoolique est parfait, soutenant les arômes sans les écraser. Tout à fait à mon goût. 91/100
El Phaco, Master Experimental Blender's First Assistant "I can resist anything but temptation." "I have the simplest of tastes. I am always satisfied with the best."
O. Wilde
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le mode dégustation ne colle peut être pas avec tous les whiskys.
