piazzolla a écrit :Serge a écrit :Imaginez, salaire réduit, + de 50% de risque de plantage, un siège éjectable et aucune garantie à la sortie (mais une réputation flinguée, ça, oui !) Qui y va ?
Je serai plutôt d'accord avec toi et bottler si la réalité de l'avenir d'un dirigeant qui a planté sa boite était celui que tu décris ....
Malheureusement, on trouve plus de smicards dans les rues a demander le sou, que de PDG ....
C'est évident. Je ne voulais pas dire que les PDG qui ont échoué étaient à la rue, mais il y en a. Il faut aussi faire la différence entre les PDG salariés et les propriétaires de leurs boites.
piazzolla a écrit :
J'ajouterai que tout le monde sait que les conseils d'administrations sont de faux organes de régulation où la plupart des grands patrons se cooptent les uns les autres et se protégent ainsi ....
Tu exagères ! C'est vrai pour beaucoup de très grosses sociétés, mais pas pour les PME, ou rarement.
piazzolla a écrit :
Que nous ayions besoins de patrons combatifs, clairvoyants, qui sachent prendre les bonnes décisions même si elles ne sont pas populaires c'est évident, maintenant qu'ils réclament de quoi vivre plusieurs vies pour eux et toutes leurs familles jusqu'à la fin des temps, même si ils ont échoué, c'est quand même moralement un peu limite non ?
Oui ! Le problème est que l'économie n'est pas morale. Pas grand-chose n'est moral dans tout ça. La seule chose qui compte c'est est-ce que les entreprises françaises vont pouvoir continuer à faire croûter 60Mio d'individus comme des princes (par rapport à 99% du reste de la population mondiale - tiens, ça ce n'est pas moral non plus), surtout après la crise qui est en train de commencer à redistribuer les cartes sur le plan mondial.
piazzolla a écrit :
Il serait donc utile de s'interroger sur l'effet de tels faits sur la motivation des salariés ...
C'est vrai, c'est catastrophique. C'est le problème, la vérité n'est pas toujours bonne à dire. Mais c'est aussi l'occasion de compter les troupes et de trier le bon grain de l'ivraie (ni vu, ni connu). Je le déplore, mais ces situations très clivantes sont aussi très utiles. Ce n'est pas sur une mer d'huile que l'on repère les meilleurs marins !